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21 janvier 1773 : mort du poète et chansonnier Alexis Piron

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21 janvier 1773 : mort du poète
et chansonnier Alexis Piron
Publié / Mis à jour le dimanche 20 janvier 2013, par LA RÉDACTION
 
 
Temps de lecture estimé : 1 mn
 

Piron a composé deux vrais chefs-d’œuvre, la Métromanie (voy. 7 Janvier 1783), et son épitaphe ; quelques partisans du cynisme poétique, renouvelé de l’antiquité, en ajouteraient sans doute un troisième, et telle fut réellement l’influence de cette production trop fameuse sur l’existence de son auteur, qu’il n’est pas permis de l’effacer du catalogue de ses ouvrages. Elle lui ferma les portes de l’Académie, ce qui n’empêcha pas l’illustre auteur de l’Esprit des lois d’appeler Piron son cher confrère, et d’obtenir pour lui une pension de mille livres, que le roi lui accorda sur sa cassette en indemnité du titre d’académicien.

Alexis Piron

Alexis Piron

Piron naquit à Dijon en 1689 : il y fit ses études au collège des Jésuites. Dès sa première jeunesse le démon des vers le tourmenta ; dans la préface de la Métromanie, il raconte avec une piquante naïveté les illusions de cet âge, aux yeux duquel tout se peint en grand et en beau. Piron avait un ami moins jeune : que lui de deux ou trois années ; la lecture de l’Iliade et de l’Enéide les échauffait tous deux à leur manière.

L’un ne rêvait qu’exploits guerriers, et l’autre que poésie. Le premier s’engage à quinze ans, et croit déjà tenir le bâton du maréchal Fabert. « Courage, ami, lui dit l’autre, reviens un Achille, et sois sur de retrouver en moi a ton retour un Homère qui te chantera comme tu l’auras mérité. Tels furent nos adieux héroïques, ajoute le poète. Nous nous séparâmes ; et depuis nous avons tous les deux atteint notre but à peu près l’un comme l’autre. Le pauvre garçon, avec quarante-cinq ans de plus et un bras de moins, est mort soldat aux Invalides. »

Sans l’inaltérable gaîté, sans l’épicurienne insouciance qui ne l’abandonnèrent jamais, la destinée du poète dijonnais n’eût pas été beaucoup plus heureuse que celle de son ancien camarade. En aucun temps son talent ne l’éleva au-dessus de l’indigence ; mais il compta parmi ses bienfaiteurs de nobles personnages ; il s’était en quelque sorte accoutumé à vivre de bienfaits, dont souvent même il ignorait la source.

L’auteur de la Métromanie essaya tous les genres, tragédie, pastorale, épigramme, chanson ; la collection de ses œuvres forme plusieurs volumes, que l’on peut sans scrupule reduire à quelques feuillets. Le Recueil de ses bons mots doit subir une réforme équivalente ; suivant la maxime on ne prête qu’aux riches, Piron a trouvé des gens qui, sous ce rapport, ont étrangement abusé de son opulence.

 
 
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