Histoire de France, Patrimoine, Tourisme, Gastronomie, Librairie
LE 25 avril DANS L'HISTOIRE [VOIR]  /  NOTRE LIBRAIRIE [VOIR]  /  NOUS SOUTENIR [VOIR]
 
« Hâtons-nous de raconter les délicieuses histoires du
peuple avant qu'il ne les ait oubliées » (C. Nodier, 1840)
 

 
NOUS REJOINDRE SUR...
Nous rejoindre sur FacebookNous rejoindre sur XNous rejoindre sur LinkedInNous rejoindre sur VKNous rejoindre sur InstragramNous rejoindre sur YouTubeNous rejoindre sur Second Life

5 février 1818 : mort de Charles XIII et avènement de Bernadotte au trône de Suède

Vous êtes ici : Accueil > Éphéméride, événements > Février > 5 février > 5 février 1818 : mort de Charles (...)
Éphéméride, événements
Les événements du 5 février. Pour un jour donné, découvrez un événement ayant marqué notre Histoire. Calendrier historique
5 février 1818 : mort de Charles XIII et
avènement de Bernadotte au trône de Suède
Publié / Mis à jour le lundi 22 février 2010, par LA RÉDACTION
 
 
Temps de lecture estimé : 2 mn
 

Second fils d’Adolphe Frédéric, premier roi de Suède de la maison de Holstein-Gottorp, et de la princesse Ulrique de Prusse, sœur de Frédéric le Grand, Charles XIII était âgé de soixante-neuf ans, lorsqu’une longue maladie mit fin à ses jours. Des agitations politiques avaient marqué le commencement et la fin de sa carrière : le courage, le patriotisme, l’amour des lumières et d’une sage liberté honorèrent toute sa vie.

Après l’assassinat de Gustave III, son frère, qu’il avait aidé puissamment à monter sur le trône, Charles XIII, alors duc de Sudermanie, fut appelé aux fonctions de régent du royaume : son administration pacifique fit fleurir le commerce et les arts. A la majorité de Gustave IV, le régent se relira dans ses châteaux, d’où l’arracha la déchéance du nouveau roi. Nommé d’abord administrateur général du royaume, et bientôt proclamé roi de Suède, son choix, d’accord avec celui des États, désigna le général Bernadette pour son successeur. (voy. 13 Mars, 6 Juin 1809 et 21 aout 1810.) On se rappelle les paroles qu’il adressait en 1815 au prince Oscar : « N’oublie jamais, mon fils, que le bonheur des peuples est le soutien le plus assuré des rois ! respecte la dignité des hommes dans quelque rang que tu les trouves. » Un tel langage n’est pas vulgaire dans le palais des rois.

La mort de Charles XIII semblait généralement devoir être l’époque d’une crise politique pour le royaume. « Ce prince, dit un historien, s’était lui-même trouvé dans une position difficile, au moment où il avait pris les rênes du gouvernement, entre les regrets que dut lui causes l’exhérédation de sa famille et les espérances des nouvelles destinées de la Suède ; entre les nobles, qui craignaient la perte de leurs privilèges ; les paysans, qui demandaient incessamment la suppression des indemnités territoriales ; les États-Généraux, qui, bien que toujours séparés en quatre ordres, tendaient irrésistiblement à augmenter leur influence dans le gouvernement. Aussi le parti resté fidèle à Gustave IV se grossissait des mécontents, qui ne trouvaient pas dans la dynastie nouvelle ce que leur ambition en avait espéré. C’était un spectacle singulier et nouveau que de voir un roi de Suède devenir bourgeois de Baie, tandis qu’un général français allait monter sur le trône Scandinave. Lorsque celui-là voulut l’aire notifier officiellement à la diète la majorité de son fils (août 1817), le fils adoptif de Charles XIII avait repoussé ses prétentions en arguant non seulement de l’abdication de 1809, mais du droit que les Suédois avaient de choisir la dynastie régnante. Cependant les éléments de la conspiration dernière n’étaient pas détruits ; le public était dans la crainte d’une nouvelle révolution, et les dernières précautions de Charles XIII attestent assez ses inquiétudes : elles furent heureusement trompées.

A peine le monarque-eut-il rendu le dernier soupir, que le prince royal fut reconnu roi par le Conseil d’État sous le nom de Charles XIV : il signa, en présence de ce Conseil, l’acte, de garantie que la constitution .exige des souverains : il reçut dans la même séance le serment du Conseil, des généraux, des officiers de la cour, des principales autorités civiles et militaires. Le lendemain, il adressa au peuple une proclamation, et le surlendemain 7 février, il se rendit à la diète, convoquée in pleno plenorum, pour y Renouveler le serment, légal et y recevoir celui des États-Généraux.

L’avènement de Charles XIV s’opéra donc sans secousse : à Stockholm, il n’éprouva aucune opposition ; la Norwége l’accepta avec joie. Il fut notifié et reçu avec les formes usitées dans les cours étrangères.

 
 
Même section >

Suggérer la lecture de cette page
Abonnement à la lettre d'information La France pittoresque

Saisissez votre mail, et appuyez sur OK
pour vous abonner gratuitement
Éphéméride : l'Histoire au jour le jour. Insertion des événements historiques sur votre site

Vos réactions

Prolongez votre voyage dans le temps avec notre
encyclopédie consacrée à l'Histoire de France
 
Choisissez un numéro et découvrez les extraits en ligne !