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11 décembre 1652 : mort du théologien Denis Pétau

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11 décembre 1652 : mort du
théologien Denis Pétau
Publié / Mis à jour le lundi 10 décembre 2012, par Redaction
 
 
Temps de lecture estimé : 1 mn
 

Ce savant chronologiste, ce théologien profond, était encore ce que n’a été aucun autre chronologiste, aucun autre théologien, un bon poète ; mais c’était sans déroger à la science : il était poète grec, et quelquefois, par accommodement, poète latin. Les savants font cas de sa traduction des Psaumes en vers grecs. Ces vers, qui auraient été pour tout autre un grand et difficile travail, n’étaient qu’un délassement pour le P. Pétau ; il n’y consacrait que le temps de ses promenades, ou de ses allées et venues, en se rendant au chœur ou au réfectoire.

Lorsqu’il voulut écrire sur la chronologie, il crut avoir besoin d’apprendre l’astronomie, parce qu’il y était un peu moins versé que dans les autres sciences. Il fit venir un maître ; mais quand celui-ci eut vu, dès la première leçon, à quel disciple il avait affaire, il s’imagina qu’on avait voulu le jouer, et ne revint pas le lendemain.

Pétau ne haïssait pas les combats littéraires ; il écrivait sur la chronologie, principalement dans l’intention de relever les erreurs de Scaliger. Il fit aussi plusieurs écrits satiriques contre Saumaise, qui les lui rendit bien. Il jouissait d’une si grande réputation dans les pays étrangers, que des Allemands firent exprès le voyage de Paris pour le voir. Lorsqu’ils se présentèrent au collège de Clermont, le portier leur ayant demandé le sujet qui les amenait : Venimus, dirent-ils, venimus videre magnum Petavium (Nous sommes venus voir le grand Pétau).

 
 
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