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Les salons littéraires : quand l'esprit français brillait, par Barbara Krajewska

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Patrimoine littéraire
Ouvrages et livres sur l’Histoire et le Patrimoine de France. Pour découvrir les richesses historiques, patrimoniales et touristiques
Les salons littéraires :
quand l’esprit français brillait
(par Barbara Krajewska)
Publié / Mis à jour le mercredi 25 juillet 2018, par Redaction
 
 
Temps de lecture estimé : 1 mn
 
 
 
Une plongée dans les salons littéraires des plus grandes dames de France. De la Marquise de Rambouillet à la Marquise de Scudéry, découvrez toutes ces mécènes des Arts et des Lettres, ainsi que le rôle qu’elles ont joué dans la culture de leur époque.

Le XVIIe siècle est souvent appelé le Grand Siècle ou Siècle des lettres. La correspondance devient à l’époque un agrément incontournable et une occupation si essentielle que l’expression est méritée. Il était alors d’usage d’écrire le plus souvent par l’intermédiaire de son secrétaire. Le geste prenait ainsi toute sa signification et trahissait un égard particulier que manifestait l’auteur de la missive envers le destinataire. Gilles Ménage « arrosait de ses larmes » les lettres autographes que lui écrivait Mme de La Fayette.

Les salons littéraires : quand l'esprit français brillait, par Barbara Krajewska. Éditions Jourdan

Les salons littéraires : quand l’esprit français brillait, par Barbara Krajewska. Éditions Jourdan

À l’époque, la lettre ne sert pas seulement au prestige littéraire, elle devient une douce manie des contemporains qui, inlassablement occupés à tailler leur plume, sont prêts à s’en servir à tout moment. Ils adressent souvent leurs paquets à un destinataire collectif, l’indiscrétion des lettres étant au XVIIe ouvertement déclarée et ponctuellement observée, même par les plus discrets. N’aimant pas la coutume, Mme de Sévigné reconnut, elle aussi, la force de cette loi. Ayant appris qu’une de ses lettres avait été tenue secrète, elle s’irrita : « Puisque le monde n’en a point vu, c’est signe que je n’ai point écrit. »

De l’implication des salonnières dans la Querelle du Cid aux correspondances qu’elles entretenaient avec des écrivains et penseurs tels Voiture ou Guez de Balzac, l’auteure passe en revue un pan de l’histoire culturelle de la France. L’ouvrage, qui se veut accessible au plus large public, reprend des correspondances parfois inconnues, des billets traitant de la préciosité, des querelles culturelles de l’époque et de nombreuses références à des textes emblématiques du Classicisme.

INFORMATIONS PRATIQUES :
Les salons littéraires : quand l’esprit français brillait, par Barbara Krajewska. Éditions Jourdan.
364 pages. Format 13,9 x 21,5 cm. 20,90 euros.
ISBN : 978-2-874664663. Paru en janvier 2018

 
 
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