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Bouilleur de cru, un métier méconnu

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Patrimoine : Savoir-faire
Richesses du patrimoine de France : savoir-faire, métiers rares et artisanaux, métiers d’art, activités pittoresques et/ou insolites
Bouilleur de cru, un métier méconnu
(Source : Ouest France)
Publié / Mis à jour le mardi 23 mai 2017, par Redaction
 
 
Temps de lecture estimé : 1 mn
 
 
 
Gérard Le Bris, 61 ans, distillateur, habite à Saint-Thurien, dans le Finistère. Il parcourt la Bretagne, parfois loin de ses bases pour transformer le cidre en eau-de-vie.

C’est une belle histoire de famille, qui l’a conduit sur les chemins avec sa machine d’un autre temps. « Mon père avait commencé en 1955 sur trois communes et il y avait du travail toute l’année ! Il allait de village en village, l’alambic tracté par un cheval, le feu de bois ne s’arrêtait pas », précise avec nostalgie Gérard Le Bris, qui officie ce jour-là à Neulliac.

Il raconte son parcours : « En 1976, je commence à aider mon père, avant de passer à mon compte en 1984 avec un alambic neuf et un camion d’occasion. Nous nous partagions alors les communes, mon père gardant les plus proches. »

Le bouilleur de cru ambulant

Le bouilleur de cru ambulant

Grande Guerre
Pour Gérard, que tout le monde appelle « Gégé la goutte », il y a un lien évident entre la grande histoire et la tradition de bouilleur de cru : « Le privilège a été transmis en reconnaissance des services rendus à la nation aux Poilus de la Grande Guerre pour 1000° d’alcool, c’est-à-dire 20 litres d’eau-de-vie à 50°. Mais en 1960, la transmission de père en fils a été interdite, sauf pour les vétérans d’Algérie, à condition d’acheter ou de reprendre une terre à leurs parents. »

Une relève
Afin de garder la tradition, Gérard s’est battu en signant des pétitions et en écrivant à son député pour qu’une loi passe enfin. Et ça a donné ceci : « Les plus vieux gardent leur privilège. Les plus jeunes peuvent faire bouillir leur cidre à condition d’avoir des pommiers. Ils doivent aussi s’acquitter d’un droit de douane raisonnable : 73 € pour mille degrés. » Lui, il est satisfait. Il affirme avoir trouvé « une relève pour assurer cette tradition ».

Des barriques bien lavées
Mais quel est son secret pour réaliser une bonne eau-de-vie ? « Il faut une sélection de pommes pour faire un très bon cidre et surtout ne pas attendre qu’il soit trop vieux. Il faut aussi des barriques de qualité, bien lavées, mais pas soufrées, avec du cidre sans contact avec l’air », répond Gérard Le Bris.

Ouest France
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