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« Hâtons-nous de raconter les délicieuses histoires du
peuple avant qu'il ne les ait oubliées » (C. Nodier, 1840)
 

 
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Histoire France. Chronologie histoire de France. Chronologie historique. Précis chronologique

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Chronologie de l’Histoire
L’Histoire de France année après année. Chronologie évoquant personnages historiques, événements célèbres, faits mémorables, lieux importants
Chronologie de l’Histoire
 
François Ier apprend la mort du roi d’Angleterre Henri VIII, survenue dans la nuit du 28 au 29 janvier 1547, à l’âge de cinquante-six ans. Jamais règne n’a été plus étonnant. Il n’y a point eu d’exemple en Angleterre d’un despotisme si outré, ni d’un abandon si lâche des parlements, tant sur le spirituel que sur le temporel, aux bizarreries d’un prince qui, (...)
Publié le vendredi 9 avril 2010, par Redaction
 
 
Au XIXe siècle, Jean-Charles-Léonard Simonde de Sismondi, associé de l'Institut de France comptant parmi les auteurs ayant dressé une chronologie de l'Histoire de notre pays, parlait ainsi : « Lorsqu'on s'attache à savoir l'histoire, et à connaître avec son aide les hommes et les institutions humaines, on éprouve à la fois deux sentiments contradictoires : on voudrait s'arrêter, pour bien comprendre, dans tous leurs détails, les événements et les personnages ; on voudrait avancer rapidement, pour saisir leur ensemble ».

Il poursuit : « On ne peut rendre aux temps passés la vie et la vérité que par une étude approfondie ; il faut s'associer intimement avec les hommes d'un autre âge, il faut se pénétrer de leur esprit, pour comprendre leurs motifs, pour saisir en eux l'image, non de quelques actions isolées, mais de la société tout entière dont ils sont l'expression, pour que leur conduite nous donne une autre instruction que celle d'un enchaînement inexplicable d'événements et de dates. Plus on s'enfonce dans les détails, et plus on est attiré vers des détails nouveaux ; plus on a résolu de problèmes historiques, et plus on en voit surgir d'inconnus, dont on désire aussi la solution : car il n'y a pas une des actions humaines qui ne ramène à l'étude de cet infini qui est dans le cœur de l'homme ; il n'y a pas une des déterminations de personnages influents dans l'histoire, qui ne pût comporter, qui ne méritât peut-être une analyse philosophique, pour démêler les intérêts ou élevés ou grossiers, les inspirations ou nobles ou vulgaires, qui ont amené des événements auxquels a tenu souvent le sort des peuples.

Comprendre un pays
suppose d'en
connaître l'Histoire

« (...) Nous n'appelons les Français ni à s'enorgueillir des victoires de leurs ancêtres, ni à rejeter leurs défaites sur des circonstances accidentelles, ni à s'enflammer d'amour pour les rois, ou de prédilection pour les peuples, ni à admirer la sagesse de leurs législateurs, de leurs magistrats, de leurs prêtres, ni à aimer les institutions sous lesquelles ont vécu leurs pères. Nous les appelons seulement à connaître ce qui a été, avec ses avantages et ses inconvénients, à juger et les pouvoirs et les lois, par les fruits qu'ils ont portés, à blâmer sans retenue ce qui est blâmable, à se souvenir que l'histoire est l'expérience des siècles, et à se mettre à portée d'en profiter ; à considérer de haut cette France qui a revêtu tant de formes diverses, qui a essayé de tant de régimes, et qui a déposé, de nos jours, presque jusqu'aux derniers restes de ses anciennes institutions ; à reconnaître au milieu de ces transformations une nation énergique et intelligente, qui mieux qu'aucune autre sait marcher à son but ; nous les appelons enfin à aimer cette nation, dégagée de tout le bagage qu'elle a déposé en route, à se confier en elle, et à croire pour elle à un avenir d'autant meilleur qu'il sera moins l'image du passé ».

Sismondi recommandait, pour faire ressortir les grands traits seulement qui marquent le progrès des âges, de se garder de donner une importance croissante aux événements, à mesure qu'ils nous avoisinent. Nous avons opté, dans notre chronologie de l'Histoire de France, pour une divison par année, sachant que chaque tranche d'Histoire présentée ici est amenée à s'enrichir au gré des documents en notre possession.

L’Alliance de la France et de l’Angleterre est confirmée pour la vie des deux rois. L’archiduc Charles, devenu majeur, fait avec le roi un Traité d’alliance perpétuelle, sans en consulter ni l’empereur (...)
 
Mort de Ferdinand, roi de Castille, le 23 janvier. Ferdinand fut à juste titre surnommé roi d’Espagne, puisque ce fut lui qui en réunit toutes les parties, l’Aragon par lui-même, la Castille par (...)
 
Traité avec Léon X. Le roi fait épouser à Laurent de Médicis, Madelaine de la Tour d’Auvergne, nièce du duc de Vendôme, François de Bourbon, et sœur d’Anne de la Tour, comtesse d’Auvergne et de Boulogne, (...)
 
Alliance renouvelée avec l’Angleterre, par l’entremise du cardinal de Wolsey, que le roi avait remis dans ses intérêts, et qui lui fit rendre Tournai. Il fut aussi convenu du mariage de François, (...)
 
Mort de l’empereur Maximilien. Jules II disait que les cardinaux et les électeurs s’étaient trompés dans leur choix ; que la papauté aurait dû être déférée à Maximilien par les cardinaux, et l’empire à (...)
 
Entrevue de François Ier et de Henri VIII entre Ardes et Guînes, appelé le Camp du drap d’or. L’empereur, qui craignait les effets de cette entrevue, avait cru devoir la prévenir, s’il ne pouvait la (...)
 
L’absence de Charles-Quint excite des troubles en Espagne, où les princes qui restaient de la maison d’Aragon lui disputaient cette couronne. Henri d’Albret, roi de Navarre, profite de ces troubles : (...)
 
Le cardinal de Wolsey, que Charles-Quint avait flatté de la papauté, se brouille avec ce prince lorsqu’Adrien VI, son précepteur, fut élu pour successeur de Léon X. On ne comprend pas comment Adrien, (...)
 
François, qui ne trouvait point d’argent pour les besoins ordinaires de la guerre, épuisait toutes ses ressources pour les expéditions d’éclat. Au milieu de l’été de 1523, il avait rassemblé la plus (...)
 
Bonnivet, soutenu par la duchesse d’Angoulême, continue la guerre qu’il avait commencée l’année précédente en Italie. Les Suisses l’abandonnent ; il fait la retraite de Rebec, où son arrière-garde est (...)
 
Le roi, que ses mauvais succès n’avaient pu rebuter de son projet sur le Milanais, avait repassé en Italie sur la fin de l’année précédente, où il avait formé le siège de Pavie. En remarquant les progrès (...)
 
Le roi rentre en France, et donne pour otage ses deux enfants. Madame d’Angoulême fit un coup très habile dans cette occasion : Charles-Quint avait demandé pour otage les deux enfants de France, ou (...)
 
Marguerite, sœur de François Ier et veuve du duc d’Alençon, épouse Henri, roi de Navarre, d’où vint Jeanne d’Albret, femme d’Antoine de Bourbon, et mère de Henri IV. Le connétable manquant d’argent, (...)
 
Lautrec, après avoir saccagé Pavie en mémoire de la défaite et de la prison du roi, s’avance vers Naples ; il en fait le siège ; il y meurt de maladie ; Cette mort et la défection d’André Doria, trop (...)
 
La dernière action de cette guerre du Milanais fut la défaite du comte de Saint-Paul, de la branche de Vendôme, qui fut surpris à Landriane, près de Milan, par Antoine de Lève, soldat de fortune. (...)
 
Les Florentins sont forcés enfin de reconnaître pour leur souverain Alexandre de Médicis, neveu du pape. Alexandre avait épousé une fille naturelle de Charles-Quint. La paix est rendue en l’Italie. (...)
 
Mort de Louise de Savoie, mère de François Ier, âgée de cinquante-cinq ans, honorée et respectée de son fils, quelques malheurs qu’elle eût causés à la France. Avec bien moins de torts la mère de Louis (...)
 
Union de la Bretagne à la France. Avant l’ordonnance du domaine de 1566, les biens patrimoniaux de nos rois étaient libres et disponibles, et ne devenaient partie du domaine que par une réunion (...)
 
Jaloux de rétablir en Italie l’équilibre violemment rompu par le traité de Cambrai, en 1529, Clément VII avait songé à s’allier le plus étroitement possible avec le roi de France. Il lui fit offrir sa (...)
 
Schisme d’Angleterre causé par le divorce que fit Henri VIII pour épouser Anne Boleyn : ce prince s’était honoré du titre de défenseur de la foi, que lui avait donné Léon X, et avait voulu qu’on le crût (...)
 
L’empereur Charles-Quint avait découvert les secrètes intrigues de Francois Ier avec Soliman et les frères Barberousse, rois d’Alger, qu’il appelait, l’un à envahir l’Allemagne, les autres à ravager les (...)
 
Revenu d’Afrique, où il avait battu Barberousse et rétabli le roi de Tunis, Charles-Quint croit que rien ne peut plus lui résister. Il désirait conserver la paix avec la France, et il offrit à (...)
 
Au commencement du printemps de 1537, François Ier se mit lui-même à la tête de l’armée qu’il assembla en Picardie : avec elle, il attaqua et prit Hesdin, avant que l’armée impériale fût rassemblée ; (...)
 
Malgré les apparences défavorables liées à la guerre que se livraient Charles-Quint et François Ier, le pape Paul III travaillait à rétablir la paix entre les deux souverains ; il s’offrait comme (...)
 
Charles-Quint, qui avait demandé à ses États des Pays-Bas un subside extraordinaire, ne put y faire consentir les Flamands ; il y eut à Gand un soulèvement, et les Gantois invoquèrent François Ier, (...)
 
Charles-Quint était bien résolu à acheter au plus haut prix la coopération du roi de France. Il avait senti vivement combien d’inconvénients étaient attachés à la dissémination de ses Etats dans toute (...)
 
Quoique le roi voulût changer de politique, et renouer ses liaisons avec les ennemis de l’empereur, il ne put plus inspirer aux protestants d’Allemagne aucune confiance ; ils aimaient mieux encore (...)
 
La guerre recommence entre François Ier et Charles-Quint, à l’occasion du meurtre fait par l’ordre de Dugast, gouverneur du Milanais pour l’empereur, depuis la mort de Sforza, dans les personnes de (...)
 
Henri VIII, déjà brouillé avec François Ier, acheva de rompre avec lui, sur ce que ce prince avait empêché le mariage qu’il voulait faire de son fils Edouard avec Marie Stuart, encore au berceau (c’est (...)
 
Grand hiver. Bataille de Cérisoles, gagnée par le comte d’Enghien : elle procure la conquête du Montferrat, mais elle n’eut point de suite, par ce que le roi fut obligé d’affaiblir cette armée, pour (...)
 
Exécution de Cabrières et de Mérindol, villes huguenotes, où le prétexte de la religion fit commettre les plus horribles cruautés par les troupes du roi. Les protestants français n’avaient point été à (...)
 
Mort de François, comte d’Enghien : il fut tué à la Roche-Guyon par un coffre qui lui fut jeté d’une fenêtre sur la tête : on soupçonna de ce coup le seigneur Corneille Benlivoglio, Italien qui avait eu (...)
 
François Ier apprend la mort du roi d’Angleterre Henri VIII, survenue dans la nuit du 28 au 29 janvier 1547, à l’âge de cinquante-six ans. Jamais règne n’a été plus étonnant. Il n’y a point eu d’exemple (...)