Le Magazine 36 pages Au sommaire du NUMÉRO 13 : mode des mouches ; Tarasque ; Antoine Benoist ; château d’Abbadia ; ambulances urbaines ; chasse à l’ours... Numéro 13(Janvier/Février/Mars 2005) « Saucisses » de Percy : une révolution sur le front Baron, commandeur de la Légion d’honneur, inspecteur général du service de santé des armées, membre de l’Institut et de la plupart des académies de l’Europe, professeur à la Faculté de médecine de Paris, ce chirurgien distingué naquit à Montagney en Haute-Saône, le 28 octobre 1754. Loin de se détourner d’une carrière que son père, ancien chirurgien (...) Publié le mercredi 13 janvier 2010, par Redaction La France pittoresque, c'est aussi le premier magazine de la petite Histoire de France : une revue de 36 pages couleur lancée l'hiver 2001/2002, s'appuyant sur des chroniques d'époque et abondamment illustrée de gravures anciennes. Pour partir sur les traces de ses ancêtres et mieux connaître ses racines. Constituée d'ARTICLES DE FOND permettant au lecteur de connaître les POINTS-CLÉS de chaque thème abordé, ainsi que les ANECDOTES historiques et piquantes qui s'y rapportent, cette publication aborde tous les aspects d'une vie oubliée ou méconnue, des traditions aux légendes, en passant par les métiers, les industries, les inventions, les fêtes, les institutions, les rites ou encore les personnages ayant marqué leur temps. Lancée en décembre 2001, cette revue sans publicité de la France d'autrefois, porte un regard original et inhabituel sur notre passé. Magazine culturel et de loisir mettant en avant l'Histoire enrichissante et piquante, sa ligne éditoriale en rend la lecture accessible à tous. Au sommaire de ce numéro... Bataille pour le monopole des jouets d'enfants Longtemps la vente de joujoux fut l’apanage de moult corporations spécialisées, des merciers aux vanniers-tourneurs, en passant par les bimbelotiers ou les poupetiers. Quant à la confection de (...) Jeux d'éveil des bébés souverains En 1383, on donne à Charles VI, alors âgé de quinze ans, un canon de bois et « un petit engin à traire » dans lequel il faut probablement reconnaître une petite voiture. Il joue aussi « à croiz et pille (...) Du mercier au magasin de jouets et nouveautés La corporation des merciers est l’une des plus anciennes ; en 1137, nous les rencontrons dans un acte où on leur concède un droit de place dans les halles de Champeaux. Les maîtres vendaient alors un (...) Mouche de taffetas Petite pièce de taffetas ou de velours noir, la mouche, ou tache avantageuse dans le langage précieux, se collait principalement sur la peau du visage afin d’en rehausser la blancheur et l’éclat. (...) Mouches et coquettes de l'Antiquité Les érudits ont fait une incursion à travers le passé pour y retrouver cet accessoire de la beauté féminine, et à en croire l’un d’eux, l’usage des mouches était connu des Anciens, même à Rome. D’après le (...) Rouge pour les élégantes Sous Louis XV, le rouge et les mouches furent un véritable habillement du visage. La face tout entière en était empouacrée, au point de rendre la personne méconnaissable : « Par les soins que Lise (...) L'ours, bête indignement calomniée Autrefois chassé à l’arbalète, l’ours, présent en nombre sur le territoire, savait souvent occire son adversaire. C’est peut-être pour justifier sa traque que l’homme lui forgea une réputation de bête (...) L'ours qui devint laboureur La sainte légende d’Ourscamps atteste que le domaine de l’ours ne se borna pas toujours en France aux sommets neigeux des montagnes, mais que l’animal florissait encore sur les rives de l’Oise du (...) Jeu de l'aluette ou jeu de la vache Apparu à la fin du Moyen Age et se répandant sur l’ensemble du littoral atlantique, ce jeu de cartes d’importation basque mêle figures espagnoles tenant du tarot et techniques du poker menant à la (...) Boulangers, talemeliers : corporation privilégiée La fabrication et la cuisson du pain constituant une activité domestique au temps des Gaulois, c’est seulement sous Charlemagne qu’apparaissent les premières boulangeries. Dès 1260, la profession de (...) La religion dit non à la cuisson Dès le XIIIe siècle, il fut imposé que les boulangers ne puissent cuire que 290 jours environ. Pour juger de l’esprit religieux qui régnait alors, il convient d’observer que défenses étaient faites de (...) Pain sanglant pour les Cambrésiens Au XIXe siècle, un pharmacien aide-major resta fort étonné, en coupant un morceau de pain, de le trouver rouge à l’intérieur et comme barbouillé de sang. Recourant au (...) L'onirique château d'Abbadia Somptueux château néo-gothique faisant face à la mer sur la corniche basque, il naît vers 1870 du rêve d’Antoine d’Abbadie, infatigable explorateur, astronome émérite voyant le jour en 1810, qui y (...) La dernière pierre d'Abbadia, jamais posée Antoine d’Abbadie s’apprêtait à partir en 1836 avec son frère Arnauld pour se rendre en Éthiopie, lorsqu’Arago lui confia une mission de l’Académie des sciences au (...) Jetons pour calculer L’usage des petites pierres, des coquillages, des noyaux, paraît si simple et si naturel, qu’on peut croire qu’anciennement on ne se servait pas d’autre chose pour les calculs journaliers. Josephe (...) La vérité sur le mot de Cambronne Parti le 13 juin 1815 pour l’armée avec l’empereur, Cambronne commanda à la bataille de Waterloo une division de la Vieille Garde qui périt presque entièrement dans cet affrontement le 18 (...) Le triste sort de La Ramée L’Estoile rapporte que « le vendredi 8 mars 1596, fut pendu en la place de Grève, à Paris, un nommé la Ramée, jeune homme âgé de vingt-trois à vingt-quatre ans, qui se disait fils naturel du roi Charles (...) Sainte Marthe et la Tarasque Dragon monstrueux embusqué parmi les bosquets et graviers du Rhône, la Tarasque dévore riverains et bateliers entre Arles et Avignon au Ier siècle de notre ère. Sœur de Lazare ressuscité, sainte Marthe (...) La Provence, terre de dragons LE DRAGON D’ARLES. Un dragon désolait les environs d’Arles ; le chevalier Arlatan, accompagné de son fils, en délivra la contrée. De Magnier narre les détails de cette aventure dans son Histoire de la (...) Les miraculés de la crypte tarasconnaise C’est Raban Maur qui, au IXe siècle, résuma les anciennes vies de sainte Marie-Madeleine et de sainte Marthe. Après son exploit, la Sainte se fixa dans ce lieu et s’y fit construire un (...) Jumeaux siamois sermonnant les hommes En 1569, la naissance de jumeaux liés par la poitrine, alors considérés comme des monstres, fait grand bruit en pleine période d’agitation religieuse. On y voit un message divin que chacun interprète (...) Droit de naufrage et naufrageurs, ou pilleurs de mer Exercé par les habitants des côtes, le droit de naufrage consistait à s’approprier tous les biens de bateaux échoués, l’appât du gain incitant les plus mal intentionnés à saborder les navires en péril au (...) Un fléau touchant les côtes européennes On rencontrait aussi des pilleurs de mer dans les pays limitrophes de la France. Le jurisconsulte Valin rapporte ainsi que, dans certaines parties de l’Allemagne, on priait Dieu publiquement pour (...) Fête des Rois mages Symbole d’une fête durant laquelle la part du pauvre était à l’honneur et faisait l’objet de rituels, la galette des Rois, qui le temps d’une Révolution devint la galette de la Liberté, se distingue par (...) Mystérieuse étoile des mages Qu’était cette étoile du Levant qui, selon la légende, guida les Rois mages vers Bethléem ? Dom Calmet rapportait au XVIIIe siècle que l’étoile était, selon la tradition, un météore enflammé dans la (...) Révélations d'une tombe girondine Dans le cimetière de la paroisse de Sadirac est une pierre sépulcrale longue de 2 mètres et large de 50 centimètres, sur laquelle on a représenté une croix, un coutre et un soc de charrue. Si (...) Artiste peignant avec ses pieds Louis-César Ducornet naquit à Lille en 1806, sans bras. Dès que son âge le permit, la prévoyance paternelle chercha le meilleur moyen d’utiliser les seuls membres qu’il eût de libres, et on l’exerça à (...) Tutoiement comme principe républicain En 1793 est adressée à la Convention nationale une pétition visant à abolir l’usage du vouvoiement au profit du tutoiement. 10 brumaire an 2 républicain. « Citoyens représentants, les principes de notre (...) Antoine Benoist et les figures de cire Comptant à vingt-cinq ans parmi les peintres du roi, Antoine Benoist devient premier sculpteur en cire de Louis XIV et reçoit en 1668 l’autorisation d’exécuter les figures de tous les grands de ce (...) Concurrence pour les portraits en cire En avril 1685, les Augustins déchaussés de Paris sollicitaient, en faveur du nommé Charles Thadée, le droit exclusif de représenter en figures de cire, en petit, les Merveilles du monde, « qui sera, (...) Benoist à la recherche d'une noblesse perdue ? Lorsque Benoist voulut acquérir un titre de noblesse, généalogistes et héraldistes se mirent en campagne. Ils découvrirent, ainsi que le mentionnent les lettres patentes du 25 juillet 1706, un nommé « (...) Enseignes parisiennes : entre calembour et publicité Plébiscitée depuis le Moyen Age tant par les marchands que des particuliers y voyant un moyen de personnaliser leurs demeures en l’absence de numérotage, l’enseigne était souvent l’occasion de libérer (...) Fantaisie et religion pour les enseignes de la Renaissance Tallemant des Réaux nous parle d’un fou de cabaretier de la rue Montmartre à Paris, qui avait pour enseigne la Tête-Dieu ; le curé de Saint-Eustache eut bien de la peine à la lui faire ôter : il (...) Naissance des ambulances urbaines Lorsqu’en 1887 les premières ambulances urbaines voient le jour en France, chargées de transporter rapidement malades ou victimes d’accident à l’hôpital le plus proche, la médecine d’urgence n’avait (...) « Saucisses » de Percy : une révolution sur le front Baron, commandeur de la Légion d’honneur, inspecteur général du service de santé des armées, membre de l’Institut et de la plupart des académies de l’Europe, professeur à la Faculté de médecine de Paris, (...) L'ancêtre du SAMU L’inauguration officielle de l’Œuvre des ambulances urbaines eut lieu le 1er juin 1888, à l’Opéra de Paris, toutes les autorités gouvernementales et municipales étant représentées à cette fête et la (...) Fête de la Bonne Mère à Antibes A la fin du XIXe siècle, la corporation des marins célébrait la Bonne Mère. Se déroulait une cérémonie religieuse pour se préserver des catastrophes maritimes, suivie d’épreuves physiques menées au son (...) Retour à la rubrique/section Le Magazine 36 pages