LA FRANCE PITTORESQUE
BARJOLS
et le culte de saint Marcel
(par Paul Vaillant)
Publié le vendredi 30 mai 2014, par Redaction
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Barjols est toute empreinte de la vie religieuse, et Paul Vaillant nous la dévoile par son étymologie, sa description, son historique, ses vieux monuments. Le patron des palefreniers, objet d’un culte très suivi à Barjols, n’a pas la célébrité de certains pontes de la sainteté : « Peu de saints, sans doute, sont à la fois si peu connus, et si vénérés ».

L’archevêque d’Arles, le dénommé Raimbaud, fait édifier en 1060 Notre-Dame des Épines. Le lieu d’érection du monument n’a pas été le fruit du hasard. La légende rapporte que la vache d’un berger, sortie pour paître, se met à taper vigoureusement le sol près d’un buisson épineux. Le sol creusé, on découvre une statue de la sainte Vierge. L’édifice religieux naîtra d’un coup de patte.

En 1237, Jacques Duèze est choisi parles comtes de provence, établis dans le château de la commune, comme précepteur de Louis (saint Louis de Brignoles) et Robert (d’Anjou). Depuis lors, sa destinée sera des plus ascendante : prévôt de Barjols, puis évêque de Fréjus, d’Avignon, et enfin pape (Jean XXII).

La ville peut s’enorgueillir de posséder des monuments où l’histoire ne manque pas : le château qui aurait abrité la reine Jeanne ; les remparts agrandis à trois reprises, donnant naissance à la porte Rouge, à la porte des Externes et à la porte des Fainéants ; le souterrain qui traversait toute la ville, reliant l’ancien château à la demeure seigneuriale des comtes de Pontevès, et toute une myriade de bâtiments religieux (les Cannes, l’ancien couvent des Augustins, les Ursulines, la chapelle des Pénitents, etc.).

Les reliques de saint Marcel parviennent à Bajols au début du XVIe siècle. Enfermées dans une châsse en argent massif, elles Wéchappent pas à la cupidité de trois chaudronniers...

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