LA FRANCE PITTORESQUE
CARMAUX médiéval (De)
à Monestiès Combefa
et au néo-Caemausin
(par Louis Calmels)
Publié le jeudi 29 mai 2014, par Redaction
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Qu’est-ce que Carmaux, à l’origine ? « Un mamelon, une petite rivière, le Cérou, dont les rives livrent le secret des richesses accumulées dans les flancs de la colline. » Monestiès, sous le régime féodal, était l’une des douze cités fortifiées du diocèse d’Albi. Quant au château de Combefa, il fut légué, en 969, par Raimond Ier, comte de Rouergue, à son épouse Berthe. Carmaux, Monestiès et Combefa sont trois jalons superbes de l’histoire de cette région. « La vie économique de Carmaux a été subordonnée à celle de Monestiès pendant la durée de l’administration diocésaine et après la Révolution. » Cet état de choses cesse au XIXe siècle, lors de la création du canton de Carmaux. Toute la richesse de la région vient de l’exploitation des mines qui a commencé à la fin du XIIe siècle, qui s’est ralentie pendant la guerre de Cent Ans, puis a été réglementée par Louis XI, avant de prendre un réel essor sous le règne d’Henri II.

Pendant la Révolution, le chevalier de Solages, âgé de 85 ans, est arrêté, ainsi que sa femme. Ses mines et ses biens sont mis sous séquestre. François-Gabriel de Solages lui succède ; il mourra en 1834. Le comte Achille-Ferdinand-Gabriel se trouve alors à la tête de l’exploitation ; il lui assure une prospérité considérable. Il y a cinq à six cents ouvriers au milieu du siècle. On construit une ligne de chemin de fer, de Carmaux à Albi. Dix ans après la grève de 1869, a lieu la fusion du vieux Carmaux et du Néo-Carmausin...

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