LA FRANCE PITTORESQUE
SAINT-MAXIRE
Recherches sur une commune rurale
(par Léo Desaivre)
Publié le lundi 26 mai 2014, par Redaction
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Petit-fils du propriétaire du domaine de Saint-Maxire ou plutôt de ses « dernières épaves » (1834), Léo Desaivre ne faisait pas mystère de l’importance qu’avait eue pour lui la lecture attentive du chartrier de la seigneurie, au point de le décider à rédiger une monographie sur la commune. Rien de plus émouvant, et de plus stimulant en effet, que l’histoire d’une châtellenie qui se révèle, peu à peu, au gré de la consultation de ces « papiers ». Ce fut elle qui permit à l’auteur de brosser un portrait fouillé du terroir, « en pays de plaine, arrosé par la Sèvre et l’Egray », qui était jadis entouré par des bois et dont les ponts et les gués, les anciens et nouveaux chemins, les productions naturelles, agricoles et industrielles, les foires et l’assemblée balladoire de la fin du mois d’août, les villages (Espinatz, Coursay, Croisette, Oriou...), mais aussi les habitations isolées, les maisons remarquables (Le Grand-Portail) et les châteaux (d’Espinatz et d’Oriou) lui étaient parfaitement familiers. Et que dire de l’église (parties les plus anciennes du XIIe siècle), du domaine et des revenus de la cure ?

Il put même établir la liste des curés de Saint-Maxire, de 1493 à 1882, évoqua le port Laydet qui nous reporte « au temps où les bateaux parcouraient librement la Sèvre », peu de temps après les dernières invasions des Normands et le prieuré de Saint-Maxire reconstruit au XVe siècle, ainsi que la maladrerie édifiée au Moyen Âge (disparition presque complète de la lèpre au XVIe siècle). L’histoire, très ancienne, du territoire, attestée par des vestiges...

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