LA FRANCE PITTORESQUE
LE PECQ et LE VÉSINET
Les seigneurs
(par Louis Bigard)
Publié le jeudi 22 mai 2014, par Redaction
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Comment Le Pecq et Le Vésinet, agréables banlieues de Paris, sont-elles devenues ces lieux de villégiature et d’activité urbaine qui charment tant aujourd’hui ? À cette question que tous les amoureux du passé, autochtones ou visiteurs, ont posée un jour ou l’autre, l’ouvrage de Louis Bigard répond avec précision et netteté : non pas en évoquant les aménagements (et embellissements) récents, mais en remontant très loin dans le temps, jusqu’à l’époque des origines (première mention d’Alpicum et de Visiniolum au début du VIIIe siècle) et en retraçant l’histoire de la seigneurie, hommes et biens, pendant plus de dix siècles, période de longue gestation des deux localités concernées. Nous apprenons ainsi que le hameau d’Aupec devint une bourgade importante pour trois raisons : d’abord pour l’excellence de ses vignobles, ensuite (et surtout) à cause de la proximité de la Seine et du trafic de son port (marchandises acheminées, aussitôt débarquées, en chariot jusqu’à Paris), enfin grâce à son suzerain pendant huit siècles, l’abbé de Wandrille, qui lui donna une aura religieuse considérable (prieuré d’Aupec).

Quant au Vésinet, ou plutôt à Vesigneul, qui fut longtemps sa dépendance, c’était un pays de forêt, dont Louis XIII aimait les frondaisons, avec des garennes et des chasses, une maison seigneuriale et des terres non labourables. L’auteur évoque aussi naturellement les autres fiefs et seigneurs locaux, le (fugitif) Ives de Beaumont, ancêtre des comtes de Beaumont-sur-Oise, Galeran, Hugues de Fresnes et leurs descendants, et les seigneurs de Marly qui empiétèrent sur les terres de Saint-Wandrille (...) ; sans oublier le prieuré lui-même...

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Tous droits réservés. Reproduction interdite. N° ISSN 1768-3270.

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