LA FRANCE PITTORESQUE
LE LUDE (Le château)
Essai historique sur son origine
et ses possesseurs
(par Charles-Marie David)
Publié le jeudi 1er mai 2014, par Redaction
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Outre la beauté et l’histoire du château du Lude qui le passionnent, l’auteur est également fasciné par la personnalité et le destin hors du commun de ses propriétaires successifs.

Au Xe siècle, le diable en personne vint s’établir au château, « où il servait comme domestique », si l’on en croit la chronique de l’abbaye de Saint-Julien de Tours. Plus tard, les membres de la famille de Daillon ont su, pendant plus de trois siècles, s’élever grâce à leur esprit, leurs talents et leur bravoure, mais aussi en favorisant des alliances avantageuses. Jehan Daillon fut un véritable héros de roman de cape et d’épée, à tel point que l’agitation de son existence ne lui laissa guère le temps de s’occuper de sa propriété. C’est son fils aîné, Jacques, homme distingué et spirituel, qui entreprit la construction du château au début du XVIe siècle, dans l’esprit de son époque guerrière et galante.

« Il n’a rien de sombre, et cependant il n’est pas désarmé », comme l’explique l’auteur. Un peu plus tard, Henri de Daillon, devenu duc du Lude, élevé à la cour, n’y séjourna pas souvent pour deux raisons. La première fut l’ambition : ayant « mis son cœur dans sa cervelle pour briller dans les cercles polis », il préféra utiliser les revenus du Lude pour se montrer à Versailles, que de subir les ennuyeux hommages qui l’attendaient au bord...

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Tous droits réservés. Reproduction interdite. N° ISSN 1768-3270.

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