LA FRANCE PITTORESQUE
CÉRET (Mon Vieux)
(par Anton de Siboune)
Publié le dimanche 20 avril 2014, par Redaction
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« Elle ne manquait pas de cachet ma vieille ville avec son enceinte flanquée, de ci, de là, de tours noires, qui avaient, pendant de longs siècles, fièrement défié l’action destructive du temps », écrit Anton de Siboune dans son ouvrage, « Mon vieux Céret » paru en 1896.

Soucieux de « fixer le souvenir sur le papier », Anton de Siboune offre une fresque émouvante de la vie de Céret autrefois. Il se promène au rythme des fêtes des différentes saisons, relatant leur particularité : la fête de Saint-Ferréol où les pèlerins affublés d’un parapluie en sautoir, espadrilles aux pieds et souliers à la main, allaient manger sur la montagne bénie au sommet de laquelle « Lo capita de gran valia » protège tout le pays ; la cascabaille, farandole de l’hiver si importante qu’on vendait la place de conducteur aux enchères.

Anton de Siboune relate aussi des personnages qui marquèrent la vie de Céret : le vieux Banatou, chargé de l’entretien des réverbères, le légendaire Laporte, concierge de l’hôtel de ville, appariteur de police...

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Tous droits réservés. Reproduction interdite. N° ISSN 1768-3270.

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