LA FRANCE PITTORESQUE
VIC-LE-COMTE
Tome I : Histoire religieuse
(par l’abbé J.-B. Fouilhoux)
Publié le vendredi 18 avril 2014, par Redaction
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On connaît l’importance de la vie religieuse dans nos villes et nos villages, sous l’Ancien Régime, non seulement spirituelle, mais aussi administrative et financière ; on ne saurait donc s’étonner de voir l’auteur de ce travail fondamental lui consacrer cette première partie de son œuvre. Il évoque d’abord la période des origines, difficile à dater, puis celle de la fondation de l’abbaye de Manglieu (1re abbaye bénédictine de l’Auvergne), et du prieuré Saint-Pierre de Vic, qui vit l’installation des moines, et l’organisation de la paroisse autour de la communauté. Celle-ci acquit une puissance terrienne considérable et jusqu’au XIVe siècle le prieur eut le titre de curé ou de recteur.

Ensuite, on passa de l’ordre monastique au clergé séculier, même si c’étaient des communalistes (communauté des prêtres de la paroisse) qui assuraient le service religieux. Par la suite, les chanoines du chapitre de la Sainte-Chapelle (fondé en 1511) et les prédicateurs extraordinaires jouèrent aussi un grand rôle dans la cité.
La vie spirituelle fut toujours intense au sein de la ville et dans toute la région (Manglieu fonda 24 prieurés dont une dizaine dans les futurs cantons de Vic-le-Comte, Billom, Cunlhat, Sauxillanges et Issoire) et le culte voué à Notre-Seigneur Jésus-Christ, à la Vierge, aux saints...

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