LA FRANCE PITTORESQUE
LES FLAMANDS DE FRANCE
Études sur leur langue, leur
littérature et leurs monuments
(par Louis de Backer)
Publié le mercredi 9 avril 2014, par Redaction
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« Notre Flandre a toujours eu sa langue particulière, le nederduitsch ou le flamand ; elle l’a toujours conservée intacte malgré les déchirements de son territoire, malgré les pouvoirs d’origine diverse qui ont pesé sur ses destinées ». L’identité flamande est au cœur des propos de Louis de Backer. Elle se révèle sous trois angles bien particuliers : sa langue, sa littérature et ses églises, avec un conservatisme à la mesure de son besoin de reconnaissance. « Le peuple parle toujours le flamand dans cette partie de la France ; tout y est encore flamand, ses mœurs, ses usages, ses fêtes ! » A l’heure de la rédaction de son ouvrage, l’auteur est bien conscient qu’en l’absence d’existence politique d’une Flandre en France, la langue flamande ne pourra que s’appauvrir, chassée vers les frontières de la Belgique.

Mais s’il s’interroge sur l’intérêt d’abandonner une langue, aussi bien dans sa pratique que dans son étude, il revendique ardemment la valeur du flamand qui a de grandes affinités avec l’anglais et l’allemand et qui donne la clé des anciens auteurs de ces deux nationalités. En retranscrivant, en traduisant et en commentant les poèmes de tradition orale, Louis de Backer, non seulement, œuvre pour la conservation d’un patrimoine souvent en danger (à l’instar des chansons qui n’ont pas bénéficié d’une attention suffisante et qui disparaissent en même temps que leurs derniers interprètes), mais aussi il élabore une étude historique passionnante des idées et des mœurs des ancêtres flamands. L’auteur explique aussi comment l’origine germanique...

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Tous droits réservés. Reproduction interdite. N° ISSN 1768-3270.

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