PLOERMEL Ville et sénéchaussée

Comment dresser le panorama complet d’une terre aussi chargée d’histoire que celle de Ploërmel ? Le marquis de Bellevüe a relevé le défi en ne privilégiant pas a priori l’aspect événementiel du passé de la cité, qu’il ne néglige pas pour autant, et en traitant le sujet dans sa globalité. C’est ainsi qu’il relate les faits majeurs, en liaison avec le patrimoine architectural de la ville (les remparts et le château des ducs de Bretagne, les anciens hôtels et les pavillons Renaissance, les trois portes et l’église, les couvents et l’hôtel-Dieu, les chapelles et les maladreries), avant d’en venir aux rues, hôtels, places, maisons qui se trouvent à l’intérieur de la Ville-Close et en dehors d’elle.

Sa Monographie de l’église Saint-Armel complète cette histoire intra-muros, ainsi que les chapitres consacrés aux prieurés et églises de Saint-Nicolas (charte de 1140) et des Carmes (construction d’un somptueux monastère à partir de 1280), des communautés des Ursulines (1618) et des Carmélites (1627) ; les hôpitaux d’En-Bas et d’En-Haut et les maladreries de Saint-Denis (XIIIe siècle) et de Bezon (succursale de l’aumônerie de Saint-Jean-de-Villenart) font aussi partie de cette étude détaillée.

Ces évocations, comme celles des écoles et collèges de Ploërmel (1600, 1690, 1802) et de l’Institut des frères (sa fondation par l’abbé de La Mennais est le fait le plus important du XIXe siècle à Ploërmel, première messe le 8 septembre 1854), des presbytères et des confréries (il y en avait 4 dans l’église Saint-Armel), des chapellenies, des chapelles et des croix, sont naturellement accompagnées de notices historiques riches en informations...