LA FRANCE PITTORESQUE
BELLE-ILE-EN-MER
(Trois mois à)
Journal d’une jeune fille
(par Éva Jouan)
Publié le dimanche 6 avril 2014, par Redaction
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Poète et romancière, Éva Jouan a toujours fait preuve d’un profond enracinement dans le cadre insulaire de Belle-île, « la bien nommée », où elle est née au milieu du XIXe siècle et où elle mourut cinquante ans plus tard. Parisienne d’adoption, venue passer trois mois sur son île, elle dresse ici le panorama, historique, géographique et touristique de l’île bretonne la plus célèbre, au large du Morbihan. Elle évoque la pérennité de son histoire, ses « plages hospitalières » et la puissance de l’océan, « de beaux horizons et des vallées ombreuses », une authenticité sculptée par le vent, l’eau et la lumière et le labeur des hommes. Rien n’est oublié dans ce « journal », tenu par la jeune fille avec passion et précision, à l’intention de son père, commandant du cuirassé Le Formidable, parti vers les côtes d’Afrique.

Faut-il évoquer ici les personnages illustres dont la destinée fut liée, à un moment ou à un autre, à celle de Belle-Île ? D’abord Jules César qui, dit-on, s’arrêta dans ses eaux, avant d’aller vaincre les Vénètes, et établit un retranchement à l’ouest de l’île ; puis le roi Charles IX qui donna l’île tout entière, érigée en marquisat, au duc de Retz ; ou encore le poète Saint-Amant qui en célébra la beauté, le surintendant Fouquet qui l’acheta pour 1 200 000 livres, Vauban qui en augmenta les fortifications...

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Tous droits réservés. Reproduction interdite. N° ISSN 1768-3270.

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