LA FRANCE PITTORESQUE
CHÂTEAUVILLAIN
(Histoire de la seigneurie
et de la ville de)
(par l’abbé C. Didier)
Publié le jeudi 3 avril 2014, par Redaction
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Curé de Montribourg et fin connaisseur de l’histoire de la Haute-Marne, l’abbé Didier vouait une passion particulière à Châteauvillain, dont il évoque ici le passé avec une richesse de détails qui comblera les Castelvillanois et tous les visiteurs de la cité. Après un chapitre préliminaire, dans lequel il situe la ville par rapport à son environnement, décrit ses origines et nous donne les précisions étymologiques indispensables, il brosse en effet un panorama complet, dans le temps et dans l’espace, de la localité, en développant ses aspects fondamentaux : la seigneurie du lieu et ses sept siècles d’existence, les anciens édifices et leur histoire, la commune de Châteauvillain, avant, pendant et après 1789 et le canton tout entier, avec ses dix-huit communes.

La seigneurie, c’est d’abord la puissante maison de Broyes dont la branche directe règne de 1160 à 1345, sous l’autorité d’Hugues et de Simon-le-Jeune, de Jean Ier l’aveugle et de Simon II, de Jean II et de Jean III ; quant aux branches indirectes, de 1345 à 1582, elles sont représentées par les de Thil et les de la Baume (Marc et Joachim), les d’Annebaut et les d’Avaugour. Les faits de guerre ne manquent pas pendant cette longue période : conflit d’Hugues avec le duc de Bourgogne, croisade au côté de saint Louis pour Jean Ier, qui a les yeux crevés à la bataille de Mansourah en 1250, combat de Jean V sous la bannière du duc de Bourgogne en 1413, mort de Joachim de la Baume à la bataille de Dreux en 1562. Même destin mouvementé pour « les derniers seigneurs de Châteauvillain » (des maisons d’Adjacette, de l’Hôpital, de Morstein et de Bourbon) dont le château, reconstruit par Nicolas de l’Hôpital, survivra à la Révolution, mais sera détruit de 1804 à 1806, devenant un terrain de fouilles...

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Tous droits réservés. Reproduction interdite. N° ISSN 1768-3270.

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