LA FRANCE PITTORESQUE
DOYET, MONTVICQ,
BÉZENET, VILLEFRANCHE
(Géographie, histoire de)
(par A.-C. Maillat)
Publié le samedi 22 mars 2014, par Redaction
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Des traces de l’existence de Doyet existent depuis le XIe siècle et au XVIe siècle la paroisse revêtait une certaine importance. Deux seigneuries remarquables se trouvaient sur son territoire : celle de la Souche à qui appartenait presque toute la partie orientale de la commune, et celle de Bord qui possédait la partie occidentale et une cour de justice. La maison de la Souche avait droit de patronage sur l’église de Doyet en 1359 et deux siècles plus tard, elle était considérée comme une des plus mémorables du duché du Bourbonnais. Son château devait commander le passage du chemin de Moulins à Montluçon et était protégé par deux fossés.

On raconte que lors de sa construction, les maçons n’avaient qu’un seul marteau à leur disposition et qu’ils devaient le partager avec les ouvriers qui bâtissaient le château d’Eclène. Aussi se lançaient-ils l’outil régulièrement. L’un d’eux manqua son geste. Le marteau tomba, s’enfonça et creusa l’étang de Saulzai. Vers 1620, par le mariage d’Ysabel de la Souche avec Gilbert de Courtais, la seigneurie passa à l’une des plus anciennes maisons du Bourbonnais. La famille s’éteignit à la mort de Gaspard de Courtais qui siégea à la Chambre dès 1842, sur les bancs les plus avancés de la gauche, entre Arago et Ledru-Rollin, et qui fut contraint de se cacher en 1852, suite au coup d’État.

Il administra la commune de Doyet à plusieurs reprises à partir de 1830 et jusqu’à sa mort, en 1877. Le château fort de Bord dominait toute la campagne à l’ouest du village et son premier propriétaire se nommait...

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