Jean-Galbert de Campistron , de l’Académie française, né à Toulouse en 1656, mourut en 1723. Toutes ses tragédies, à l’exception de Virginie et de Pompeïa, furent très applaudies aux représentations, et ne soutinrent pas ce succès à la lecture : l’ordonnance en est sage et régulière, le style naturel, mais très faible : ses plus belles scènes n’excitent qu’une émotion douce, et ne sont pas animées de ce pathétique brûlant qui doit être l’âme de la tragédie.
Il a tâché d’imiter Racine, mais de fort loin, et n’a presque emprunté que des négligences. Cependant Andronic et Tiridate sont demeurés longtemps au théâtre.
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