LA FRANCE PITTORESQUE
5 mai 1808 : mort du
médecin Pierre Cabanis
()
Publié le samedi 4 mai 2013, par Redaction
Imprimer cet article

Pierre-Jean-Georges Cabanis, médecin, professeur d’hygiène, membre de l’institut de France et du sénat conservateur, manifesta de bonne heure son goût et son aptitude pour les sciences et les belles-lettres. A vingt ans il avait traduit en vers de nombreux fragments de l’Iliade : déjà connu par ses talents et par ses principes philosophiques avant la Révolution, il en embrassa la cause avec ardeur, sans cependant avoir jamais donné dans aucun de ses excès. Lié avec Mirabeau, il fut son médecin, et reçut ses derniers soupirs. Il était membre du Conseil des Cinq-Cents lors de la révolution du 18 brumaire, et ce fut sur sa proposition que le Conseil déclara qu’il n’y avait plus de Directoire.

Cabanis a publié plusieurs ouvrages ; mais le seul qui lui survive est celui qui a pour titre : Des rapports du physique et du moral de l’homme. Ce livre a été l’objet des éloges des philosophes et de la critique des hommes religieux : c’est un essai sur des questions dont l’importance égale la difficulté, et qui fait honneur aux talents de l’auteur. Cependant l’ouvrage est faible, sous le rapport des connaissances médicales ; et le système qu’il tend à établir est bien éloigné d’être appuyé, sur des preuves satisfaisantes.

Copyright © LA FRANCE PITTORESQUE
Tous droits réservés. Reproduction interdite. N° ISSN 1768-3270.

Imprimer cet article

LA FRANCE PITTORESQUE