LA FRANCE PITTORESQUE
Devoir une belle chandelle à quelqu’un
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Publié le dimanche 7 avril 2013, par Redaction
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Avoir une obligation envers quelqu’un
 

Cette expression est dérivée de devoir à Dieu une belle chandelle. On dit en effet d’une personne sauvée de quelque danger, qu’elle doit à Dieu une belle chandelle, par allusion à la coutume d’offrir des chandelles de cire à Dieu et aux saints, en reconnaissance de leur protection.

Autrefois ces chandelles étaient plus ou moins belles, selon le degré d’importance qu’on attachait aux grâces obtenues. Les grands seigneurs offraient des cierges égaux à leur corps en poids et en longueur, et cela s’appelait donner son pesant de cire. Louis XI se fit remarquer plusieurs fois par cette dévotion.

Les habitants de Paris, après la bataille de Poitiers où le roi Jean fut fait prisonnier, eurent un tel effroi des gens de guerre qui ravageaient la campagne, qu’ils offrirent à Notre-Dame une bougie roulée comme une corde et assez longue, dit-on, pour faire le tour de leur ville.

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Tous droits réservés. Reproduction interdite. N° ISSN 1768-3270.

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