LA FRANCE PITTORESQUE
Ressembler au bon Dieu de Giblou
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Publié le mercredi 30 septembre 2015, par Redaction
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Comparaison populaire qui s’emploie en parlant d’un individu mal accoutré de plusieurs pièces d’habillement en mauvais état, qu’il porte l’une sur l’autre
 

Elle a pour fondement une tradition qui dit que les habitants de Giblou ou Gembloux, petite ville de Belgique, près de Namur, avaient coutume d’envelopper la statue de l’enfant Jésus de chiffons de toute espèce.

Cette coutume n’était point particulière aux gens de Giblou. Il y avait autrefois, en divers pays, des paroisses où l’on représentait le Dieu des pauvres couvert de haillons, afin de leur faire mieux comprendre par ce symbole frappant que sa divinité s’était unie à leur misère, pour la consoler et la protéger.

On dit aussi en proverbe : Le bon Dieu de Giblou a plus de ventre que de force. Hélas ! ce Dieu, en recommandant d’avoir soin des pauvres, en se déclarant leur protecteur, en s’assimilant à eux, n’est point parvenu à les soustraire aux tribulations de leur sort, et c’est pour cela qu’on dit que le Dieu de Giblou a plus de vertu que de force.

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Tous droits réservés. Reproduction interdite. N° ISSN 1768-3270.

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