LA FRANCE PITTORESQUE
29 décembre 1852 : mort
de Pauline Roland
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Publié le jeudi 27 décembre 2012, par Redaction
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Ardente saint-simonienne, égérie de Pierre Leroux, elle avait été la farouche adversaire du coup d’Etat de 1851, et s’était ralliée du même coup toutes les sympathies de Victor Hugo. Il avait dit de cette Pasionaria avant la lettre - elle portait les idées « rouges » de 1848 - qu’elle était bien la « mère de ceux qui souffrent » et que, « de la liberté sainte, elle attisait les flammes... »

Déportée en Algérie, Pauline Roland, amnistiée, devait revenir mourir à Lyon ce 29 décembre. L’exilé de Jersey lui fit alors cette épitaphe :

Grave, elle répétait : « Il est bon qu’une femme,
Dans cette servitude et cette lâcheté,
Meure pour la justice et pour la liberté... »

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Tous droits réservés. Reproduction interdite. N° ISSN 1768-3270.

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