LA FRANCE PITTORESQUE
1er décembre 1727 : mort de l’astronome
et mathématicien Jacques-Philippe Maraldi
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Publié le samedi 1er décembre 2012, par Redaction
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Neveu, par sa mère, du grand Cassini, il était né comme lui dans le comté de Nice. Appelé en France par son oncle, en 1687, il se mit à observer le ciel, et personne de son temps n’en a mieux connu tous les détails. Il entreprit un nouveau catalogue des étoiles fixes, qui l’occupa toute sa vie. On ne pouvait lui designer aucune étoile, qu’il ne dît sur-le-champ la place qu’elle occupait dans sa constellation. Nul phénomène céleste ne lui échappait.

Admis à l’Académie royale des sciences en 1699, il travailla sous Cassini, en 1700, à la prolongation de la fameuse méridienne, jusqu’à l’extrémité méridionale du royaume. Etant allé ensuite en Italie, il fut employé par le pape Clément XI, à la grande affaire du calendrier, et Bianchini, ami de Cassini, ne manqua pas de copier le neveu et l’élève de ce grand astronome, dans la construction d’une méridienne, qu’il traçait pour l’église des Chartreux de Rome, à l’imitation de celle de Sainte-Pétrone de Bologne, tracée par celui qu’ils reconnaissaient tous deux pour leur maître.

En 1718, Maraldi, avec trois autres académiciens, alla terminer la grande méridienne du côté du Nord. « A ces voyages près, dit Fontenelle, il passa sa vie renfermé dans le ciel. » Il s’est pourtant permis quelquefois , par forme de délassement et de récréation, des observations physiques sur des insectes, sur des pétrifications curieuses. Son observation terrestre la plus importante, est celle des abeilles.

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Tous droits réservés. Reproduction interdite. N° ISSN 1768-3270.

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