LA FRANCE PITTORESQUE
Le Petit Ourson de guimauve Cémoi
à la conquête de l’Amérique
(Source : L’Indépendant)
Publié le dimanche 9 septembre 2012, par Redaction
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En 50 ans, il n’a pris ni un gramme, ni une ride, ni un coup de vieux. Le petit ourson en guimauve chocolaté de notre enfance, six centimètres de doux régal, continue au contraire à délecter les papilles puériles tant qu’aguerries. En prime, des projets plein sa tête moelleuse.
 

Au lait, noir ou blanc, la gourmandise emblématique de l’entreprise catalane Cémoi est en effet fin prêt à partir à la conquête de l’Amérique.

« Je savais que mon ourson aurait du succès, mais j’étais loin d’imaginer qu’il existerait toujours un demi-siècle plus tard et j’en suis très content », savoure Michel Cathy, 84 ans, son créateur. La belle histoire de la friandise remonte en 1962 à l’époque où le gourmand Michel Cathy s’inspire des guimauves enrobées de chocolat vendues par les forains pour lancer sa sucrerie dans une usine « Bouquet d’Or », où il est alors directeur commercial. Il mise sur la forme du mini ours, le jouet préféré des enfants.

L'Ourson Cémoi

L’Ourson Cémoi © RAYMOND ROIG

40 ans après, la chocolaterie de Villeneuve-d’Ascq dans le Nord est rachetée par "Cémoi", géant français de la chocolaterie basé à Perpignan. Patrick Poirrier, PDG de Cémoi, qui réalise 750 millions d’euros de chiffre d’affaires et emploie 3.000 salariés, pérénnise « ce produit sympathique, souvent copié mais jamais égalé ».

Résultat, depuis 2003, Cémoi a triplé la production annuelle de l’îcone, la portant à 3.000 tonnes de confiserie à la guimauve. Sans oublier d’en varier les plaisirs gustatifs, la déclinant en oursonnes aux fruits rouges, hérissons au caramel ou petits ours blancs.

Nounours ainsi se croque dans toutes les saveurs aux quatre coins de l’Europe. Paré à prendre un nom plus exotique, en l’occurrence « So Pretty » pour se faire adopter par le marché international et notamment nord-américain. Dans cette perspective, Cémoi a revu le packaging et lance le sachet individuel qui allèche tant les Britanniques.

Patrick Poirrier, confiant dans la recette de son succès a d’ailleurs affirmé aux salariés du groupe que les bonbons seront toujours fabriqués dans l’usine du nord où une nouvelle ligne de production est en cours d’installation. Un investissement de 1,5 millions d’euros qui permettra d’augmenter les volumes de 60%. Miam !

Corine Sabouraud
L’Indépendant

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