LA FRANCE PITTORESQUE
2 août 1780 : mort de l’abbé de Condillac,
de l’Académie française
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Publié le mardi 31 juillet 2012, par Redaction
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Il fut précepteur de S.A.R. l’infant Ferdinand, duc de Parme, et frère de l’abbé de Mably. Un grand sens, un jugement sûr, une métaphysique nette et profonde, une littérature aussi choisie qu’étendue, un caractère solide, des mœurs graves sans austérité, un ton un peu sentencieux, plus de facilité d’écrire que de parler, plus de philosophie que de sensibilité et d’imagination, tels sont les traits principaux du portrait de l’abbé de Condillac.

On a recueilli, en trois volumes in-12, sous le titre de ses Œuvres, son Essai sur l’origine des Connaissances humaines ; son Traité des Sensations ; son Traité des Systèmes, ouvrages remplis d’idées justes, lumineuses et entièrement neuves, écrits avec clarté, pensés avec profondeur, et dans lesquels le ton philosophique paraît le langage naturel de l’auteur.

On peut donner les mêmes éloges à son Cours d’Etudes, en seize volumes, composé pour l’éducation de son illustre élève. On désirerait seulement, dans la partie historique, plus de chaleur et de vivacité dans le style.

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Tous droits réservés. Reproduction interdite. N° ISSN 1768-3270.

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