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Chiffres romains et arabes :
origine et évolution
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Publié le vendredi 2 octobre 2015, par Redaction
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Les chiffres ont eu pour inventeurs les Orientaux
 

Le chiffre romain vient de ce qu’on a compté d’abord par les doigts ; de sorte que, pour marquer les quatre premiers nombres, on s’est servi d’un I qui les représente, et pour le cinquième on s’est servi d’un V, représenté en baissant les doigts du milieu, et en montrant simplement le pouce avec le petit doigt ; et pour le dixième on s’est servi de X, qui est un double de V, dont un est renversé et mis au-dessous de l’autre.

Le cent fut marqué par la capitale C. Depuis on a ajouté deux autres chiffres romains : le D qui vaut cinq cents, et l’M qui vaut mille. Par abréviation, IV signifie cinq moins un, c’est-à-dire quatre ; IX, dix moins un, c’est-à-dire neuf.

Premiers chiffres arabes connus en Occident (Codex Vigilianus de 976)

Premiers chiffres arabes connus en Occident (Codex Vigilianus de 976)

Les chiffres arabes ont eu pour inventeurs les Indiens, qui les donnèrent aux Arabes ; d’où, par le moyen des Maures, ils sont parvenus jusqu’à nous.

Ces chiffres ne parurent sur nos monnaies, pour marquer la date du temps où elles avaient été frappées, que depuis l’ordonnance de Henri II, rendue en 1549 ; et l’on prétend que dans les écrits on ne se servit en France de ces chiffres que depuis le règne de Henri III.

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