LA FRANCE PITTORESQUE
Promettre monts et merveilles
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Publié le samedi 17 décembre 2011, par Redaction
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C’est promettre beaucoup plus qu’on ne peut ou qu’on ne veut tenir
 

Effectivement, on n’est jamais si libéral en fait de promesses que lorsqu’on a l’intention de n’en réaliser aucune.

Au XVIe siècle on substitua cette expression au proverbe italien : Promettre monts et mers. Les Anciens employaient la même hyperbole en disant : Aureos montes polliceri, ce qui signifiait : Promettre des montagnes d’’or.

L’auteur latin Perse avait dit d’une autre façon à peu près la même chose : Magnos promittere montes, ce qui veut dire : Promettre de grandes montagnes. Un autre auteur latin, Salluste, ajoute les mers aux montagnes, ce que l’on disait encore au XVIe siècle.

En général, il ne faut pas compter sur les grandes promesses, car, comme dit Horace : Parturient montes, nascetur ridiculus mus, vers que La Fontaine a traduit par cet autre vers d’une de ses fables : La montagne en travail enfante une souris.

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Tous droits réservés. Reproduction interdite. N° ISSN 1768-3270.

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