LA FRANCE PITTORESQUE
Morte la bête,
mort le venin
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Publié le vendredi 16 décembre 2011, par Redaction
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Il n’y a rien à craindre d’un ennemi qui est mort
 

L’on ne peut souvent se préserver du mal que peut causer une bête dangereuse qu’en lui ôtant la vie. De même on doit délivrer la société de tout malfaiteur qui en compromet la sécurité. Ce proverbe est d’origine italienne.

« Le duc d’Orléans (1772) qui était régent sous la minorité de Louis XV, fit au cardinal Dubois, son premier ministre, l’application de ce proverbe, en annonçant la mort du cardinal à un courtisan que ce ministre avait éloigné de la cour. Il l’invita à y revenir et termina sa lettre par ces mots : Morte la bête mort, mort le venin, voulant donner à entendre au courtisan que, par suite de cette mort, il n’avait plus rien à craindre. »

Le duc faisait comprendre en même temps qu’en agissant ainsi il avait fort peu d’affection pour le cardinal Dubois dont il subissait complètement l’influence.

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Tous droits réservés. Reproduction interdite. N° ISSN 1768-3270.

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