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Etre sujet à caution
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Publié le vendredi 25 novembre 2011, par Redaction
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Chose ou personne sur laquelle on ne peut se fier
 

Cette locution s’emploie principalement pour désigner une personne qui n’inspire aucune confiance et dont la moralité aurait besoin d’être appuyée d’une garantie et d’une caution quelconque. Le mot caution vient du latin cautum, temps du verbe latin cavere, qui veut dire prendre garde.

C’est la désignation d’un engagement par lequel on répond pour un autre. Molière, dans sa pièce du Malade imaginaire (Acte Ier, scène IV) a employé cette locution : « Ah ! Ah ! ces choses-là sont un peu sujettes à caution ». Le poète Regnard (XVIIe siècle) s’en est servi également dans une de ses comédies :

Ma divine moitié, soit dit sans vous déplaire,
Vous me semblez un peu sujette à caution.

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Tous droits réservés. Reproduction interdite. N° ISSN 1768-3270.

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