LA FRANCE PITTORESQUE
AUTRUY et les seigneuries qui
en dépendent (Recherches sur)
(par l’abbé Bernois)
Publié le vendredi 7 octobre 2011, par Redaction
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Au premier abord, la ville d’Autruy « ne semble revendiquer aucune gloire » : certes elle « sourit à l’aspect du voyageur », elle est située en pleine Beauce, une région que l’on surnommait déjà à l’époque gallo-romaine « le grenier des Gaules » et elle porte les empreintes de l’histoire (sa vieille église, ses maisons à l’aspect rustique...), mais tous ses charmes ne révèlent en rien le lustre de son passé.

Pourtant, jadis, « une jeunesse naïve et enjouée venait danser aux portes du château, le lendemain de la Pentecôte, et tout le monde se répandait dans le parc », la principale seigneurie d’Autruy (terre de La Porte) fut érigée en marquisat en 1660 en faveur de Damien de Martel de Rénac et les principaux fiefs de la paroisse étaient, outre La Porte, Autruy et les Essarts, Boissy-le-Girard et Le Pavillon, la Courtillerie et le Colombier, Prévelcourt, le Portau et la sénéchaussée de Nigelle ; les deux grandes familles qui ont régné sur ces lieux ayant été celle de Prunelé (origine : XIIe siècle) et celle de Martel (XIe).

Naturellement, l’histoire et la généalogie de ces maisons sont longuement retracées : de Raoul de la Porte, qui soutint la guerre contre les Anglais, jusqu’à Diane de Prunelé (XVIIe siècle) pour la première et de Damien de Martel, acquéreur de la terre en 1658 jusqu’à Charles-Gabriel Constance...

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