LA FRANCE PITTORESQUE
CHARLIEU
(par l’abbé Henri Monot)
Publié le mercredi 5 octobre 2011, par Redaction
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Née d’une abbaye fondée en 872, rattachée à Cluny vers 930 et reconstruite au XIe siècle (adjonction du porche à deux étages au XIIe), la ville de Charlieu a été empreinte, tout au long de son histoire, d’une haute spiritualité : celle-ci lui a été insufflée par l’action exemplaire des moines, ses géniteurs, défricheurs, cultivateurs et organisateurs des métiers, aux Xe, XIe et XIIe siècles, mais aussi, et surtout, pour le plus grand plaisir des habitants de la cité aujourd’hui et de ses très nombreux visiteurs, ferments de créations artistiques qui apparaissent comme des réussites absolues, reflets, selon l’abbé Monot, de la beauté divine.

« De toute antiquité, bonne ville marchande », commerçante et industrieuse, située entre la Saône et la Loire, Charlieu, surtout à partir du XIXe siècle, a veillé à la conservation de son patrimoine architectural unique, du trésor des deux portails romans, de l’église gothique de Saint-Philibert et des deux cloîtres flamboyants ; sans oublier les beaux ensembles décoratifs et les objets précieux de la période moderne. Seules périodes destructrices : la Révolution au cours de laquelle les archives du prieuré furent brûlées et le Consulat qui vit l’église de Saint-Fortunat détruite par ses acquéreurs, pour en revendre les moellons. C’est sous le Second Empire que commença la restauration du vieux Charlieu qui se poursuivit au siècle suivant : fouilles effectuées par les Amis des arts en 1926 et installation du musée Armand Charnay en 1934.

Plus récemment, un Centre des Visiteurs a été créé (1999) et la restauration de l’église Saint-Philibert s’est achevée au printemps 2001. On comprend, en lisant le livre de l’abbé Monot qualifié par ce dernier, avec beaucoup de modestie...

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