LA FRANCE PITTORESQUE
ARBOIS. Chroniques arboisiennes
(par Ernest Girard)
Publié le lundi 3 octobre 2011, par Redaction
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Rien d’étonnant à ce que René Vallery-Radot ait préfacé les foisonnantes Chroniques d’Ernest Girard : sa passion pour « la contrée arboisienne, à la fois imposante et intime, éclairée, selon les heures, d’une lumière vive ou envahie de grandes ombres bleues qui descendent lentement des rochers de la Châtelaine » et son admiration pour l’historien, doué d’un talent de conteur, ne pouvaient que l’inciter à apporter sa pierre à l’édifice.

N’avait-il pas, au préalable, dévoré ces pages « écrites par celui qui a si bien compris, si bien aimé, si bien raconté Arbois » ? D’ailleurs, quel lecteur ne serait touché, comme lui, par le récit du siège de la ville (1595), au cours duquel seul le feu nourri des canons français put venir à bout des « Arboisiens héroïques », aidés par leurs femmes qui travaillaient à renforcer les défenses ? Qui ne serait séduit et amusé, le temps ayant fait son oeuvre, par l’histoire épique du « chemin vinetier » qui opposa si longtemps Arbois à Salins (au XVIIIe siècle), ou étonné par les proportions que prit l’alerte des brigands du 23 juillet 1789, ainsi que par la « brochure séditieuse » qui agita les esprits, dans la cité, au cours de l’année 1790 ?

L’histoire du canton d’Arbois, et de la région proche, est d’une telle diversité et d’une telle richesse que, servie par une plume alerte, elle ne peut manquer de frapper et d’émouvoir. Songeons (entre autres) à la personnalité étonnante...

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