LA FRANCE PITTORESQUE
Enseignement de l’histoire (Un plan d’)
de 1787 en faveur d’une
véritable culture historique
(D’après « Revue historique », paru en 1922)
Publié le jeudi 28 avril 2011, par LA RÉDACTION
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En 1787, un plan d’éducation historique est présenté au parlement de Paris, visant à rendre l’Histoire vivante, attrayante, profitable, et prenant en compte la vertu de la culture historique pour l’éducation du jeune Français, son auteur préconisant, pour former la chaîne historique, le respect de la chronologie et la mise en perspective des faits, des circonstances, des ressorts politiques qui toujours préparent de loin les grandes révolutions. Rappelons qu’aujourd’hui, l’Éducation nationale privilégie des programmes scolaires enseignant l’Histoire d’une façon décousue, et amputés de pans entiers pourtant indispensables à l’élaboration d’un véritable socle de connaissances...
 

En 1922, un chroniqueur de la Revue historique, qui relate l’existence de ce plan d’éducation historique destiné aux collèges d’enseignement secondaire et présenté par un membre du parlement de Paris lors d’une séance plénière tenue le 19 janvier 1787, estime qu’il dépasse les modernes par une préoccupation manifeste de sobriété, de mesure qu’ignorent encore trop les manuels classiques du début du XXe siècle : le souci de proportionner les développements, le style, les appréciations, jusqu’au nombre de pages et de paragraphes du volume, à l’âge et à la capacité de l’enfant pour chaque année du cycle d’études.

Le maître d'école. Peinture de Nicolas-Toussaint Charlet

Le maître d’école. Peinture de Nicolas-Toussaint Charlet

Le Parlement rendit justice aux idées de l’auteur en déléguant une commission de quatre membres à l’examen détaillé de ce programme et des moyens d’application. Mais le tumulte des événements, l’exil du parlement à Troyes le 14 août 1787, son retour à Paris, le coup d’État du 8 mai 1788 et l’effervescence de la Révolution en marche ne lui laissèrent pas le loisir de revenir sur une proposition qui avait devancé l’heure des réalisations possibles. Voici le discours qu’il tint donc devant les membres du Parlement de Paris en 1787 :

« De l’aveu de tout le monde, il manque à l’éducation de la jeunesse un genre d’enseignement très nécessaire et plus propre qu’aucun autre à la rendre profitable à ceux même d’entre les enfants qui ont peu d’aptitude pour les belles-lettres. L’enseignement dont je veux parler est celui que le savant évêque de Meaux [Bossuet] avait pratiqué pour l’éducation d’un grand prince, un cours d’histoire. Cette institution royale, ajoutée aux autres instructions usitées, porterait certainement l’éducation française à un vrai degré de perfection. Mais le cours d’histoire que M. Bossuet ne put exécuter en entier n’a même existé véritablement en partie que dans les leçons journalières qu’il donnait au prince, dont il ne nous a transmis qu’un sommaire très succinct, fait uniquement pour rappeler à son élève l’idée de ce qu’il lui avait appris et servir d’occasion aux profondes réflexions contenues dans son excellent Discours sur l’histoire universelle.

« Il s’agirait donc de faire composer, sous les auspices et l’autorité de la Cour, un cours élémentaire d’histoire en langue française, dans une forme qui le rendît propre à l’usage de tout genre d’éducation publique ou particulière ; et voici la forme qui semblerait devoir être donnée à cet ouvrage pour l’adapter à l’enseignement des collèges sans rien déranger aux autres instructions et études qui y sont en usage. Ce cours élémentaire d’histoire serait divisé en six tomes pour les six classes d’humanités, depuis la sixième jusques et compris la rhétorique. Chaque tome serait divisé en paragraphes ou leçons de longueur telle que la mémoire d’un enfant la plus ingrate puisse aisément s’en charger dans l’intervalle d’étude qu’il y a entre la classe du soir et celle du lendemain matin.

« Ce serait, pour chaque semaine, six leçons d’histoire qui seraient récitées tous les matins dans les classes ; le samedi (suivant l’usage) consacré pour la répétition de toute la semaine. Mais, comme il y a deux soirées depuis la classe d’après-dîner du samedi jusqu’à celle du lundi matin, la leçon du lundi matin serait de deux paragraphes. Chaque jour de l’année scholastique serait employé, jusqu’à la fin du mois de juin, à se remettre dans la mémoire une portion de cette histoire ; ce qui ferait pour chaque année ou chaque tome 255 paragraphes, en ne comptant l’année qu’à commencer du 18 octobre, jour de saint Luc, qui est celui de la rentrée de plusieurs collèges de province. Tout le mois de juillet serait réservé pour la répétition de toute l’année et pour le concours et récitation du prix de mémoire, dont cette histoire serait la matière dans toutes les classes d’humanité.

« Dans la composition de cet ouvrage, on ne négligerait rien pour faciliter la mémoire et frapper à toutes les portes de l’entendement. Pour la classe de sixième et les enfants du plus bas âge, des paragraphes et des phrases courtes, une élocution simple, naïve, claire, intelligible. Pour les autres classes, à mesure du progrès de l’âge, des paragraphes un peu plus étendus, un style plus relevé, mais toujours pur, noble et intéressant, qui puisse servir aux enfants de modèle, leur donner le vrai goût de la narration et leur faire un amusement de la plus solide instruction ; un choix de faits dans lesquels la vertu se présente toujours avec les charmes qui la rendent aimable, et le vice peint des plus noires couleurs et livré à l’exécration de son siècle et de la postérité ; de courtes réflexions soit religieuses, politiques ou morales qui (sans avoir le ton d’un didactique fastidieux) contiennent le jugement de l’histoire, mais qui toujours paraissent naître des faits auxquels on les applique, qui n’interrompent que pour un moment le fil de la narration et servent à en corriger la monotonie.

« Tous les pays et tous les événements importants entrent dans cet ouvrage avec plus ou moins d’étendue ; mais il est deux objets entre autres qui ne peuvent être négligés ; l’un est l’histoire de notre religion, dont les preuves, qui sortent naturellement des faits, des merveilles opérées de tout temps, des prédictions et de leur accomplissement, seront de puissants préservatifs contre l’incrédulité et contre les systèmes impies des nouveaux prétendus philosophes ; l’autre objet est l’histoire de France, qui nous touche essentiellement et mérite bien qu’on s’y arrête principalement, en passant néanmoins rapidement sur l’obscurité des premiers siècles de la monarchie. Les temps fabuleux de l’antiquité seront traités avec la même circonspection ; on ne pourra guère prendre, de cette enfance du monde, que ce qui s’en trouve dans les livres saints.

« On observera une chronologie exacte, sans être trop chargée, qui place dans la mémoire les principales époques, la généalogie des empires, leur décadence et les grands événements. La distribution du cours d’histoire en six volumes pour les six classes partage déjà en six, quoiqu’inégalement, tous les siècles qui se sont écoulés depuis la création. Cette première division restera aisément dans la mémoire de l’enfant, à raison de la relation qu’elle a avec le cours de ses études. Il se rappellera sans peine qu’en telle classe il a parcouru depuis un tel siècle jusqu’à tel autre. Une année entière aura été employée à en graver l’impression. Les siècles qui rempliront l’étendue de cette année seront subdivisés en plusieurs époques marquées par les événements les plus frappants. L’art avec lequel l’historien saura placer ses divisions et subdivisions ; l’annonce, à chacune de ces époques, du changement qui survient dans la scène, des personnages qu’il va faire paraître et de l’ordre qu’il va observer, le rapprochement, la récapitulation des faits, des circonstances, des ressorts politiques qui toujours préparent de loin les grandes révolutions, seront autant de moyens employés par l’écrivain pour former la chaîne historique, pour présenter à l’esprit, dans leur ordre naturel, les causes qui ont précédé et les effets qui ont suivi et pour, du tout, faciliter le souvenir chronologique.

« La partie typographique concourra aussi à aider la mémoire de l’enfant. Un frontispice gravé en tête de quelques époques ; en d’autres, des vignettes et des médailles, en amusant son goût pour les images, lui peindront en abrégé les faits et les personnages les plus dignes de son attention. La différence de ces figures entre elles et avec celles de telle ou telle époque lui en caractériseront la distinction. Le même soin que l’on prendra pour distinguer les temps sera aussi employé à distinguer les lieux, les nations, les successions des empires. La géographie y travaillera de concert avec la chronologie et la typographie. A chaque époque principale, il y aura une carte géographique, soit qu’on la place en petit dans le livre même, ou qu’elle soit en format plus grand pour être affichée dans la classe. Elle marquera les changements survenus dans l’univers depuis cette époque jusqu’à celle qui la suit, avec indication des semaines historiques auxquelles elle sera relative. Ces cartes (des trois parties du monde seulement, tant que la quatrième est inconnue) seront composées d’après l’histoire, ne contiendront que les lieux dont elle fait mention et à mesure qu’elle les fait connaître : elles représenteront d’abord, au temps de la création, la terre vide d’habitations, peuplée des animaux de toute espèce sous l’empire d’un seul homme ; ensuite les hommes multipliés et exterminés par le déluge, reproduits par la seule famille de Noé. On les y verra se partager la terre, partir de l’Orient, s’étendre les uns du côté du midi, les autres vers les autres points cardinaux, bâtir des villes, se réunir en sociétés, former des nations et des royaumes.

« Alors chaque nation désignée par les attributs qui lui sont propres, par le costume des habillements, par le culte religieux ; chaque royaume distingué par les couleurs différentes dont ils en seront enluminés et qui en marqueront les bornes plus ou moins étendues suivant les époques ; chaque pays, par ses productions : ici des chameaux, là des éléphants ; en Egypte des crocodiles, des pyramides ; l’arche sainte à Jérusalem et le temple bâti, détruit et reconstruit ; les jardins de Sémiramis à Babylone, le premier navire à Sydon, la phalange macédonienne, les aigles romaines, les clefs de saint Pierre et la tiare, les lys de France, le croissant de Constantinople, les boucliers, les flèches, les javelots, les béliers, les fusils, les mortiers, les canons ; toutes choses propres à lier étroitement la chronologie et la géographie avec l’histoire par l’identité des figures placées également dans le livre et sur la carte, et à la même époque ; toutes choses propres à ne faire, en quelque sorte, qu’une seule et même idée de l’espèce d’hommes dont il s’agit, du temps et du lieu de leur existence, de leurs exploits et des attributs qui les distinguent des autres peuples, même de ceux qui, dans des siècles antérieurs ou subséquents, ont habité les mêmes contrées ; de sorte que l’étude, les inspections et démonstrations répétées de l’histoire relativement à la carte, de la carte relativement à l’histoire et à l’époque de l’histoire, soient autant de coups de burin qui gravent et inculquent, dans la mémoire de l’enfant, l’importante instruction qui doit à jamais demeurer présente à son souvenir.

Un maître d'école du XVIIIe siècle et sa classe

Un maître d’école du XVIIIe siècle et sa classe

« On sent aisément quelle doit être l’utilité d’un pareil ouvrage. Dans d’autres nations, des pères et mères, jaloux de l’éducation de leurs enfants et désirant leur procurer une expérience qui est la mère de la science, comme elle en est la perfection et le complément, mais qui ne s’acquiert qu’à force de connaître les hommes, font le sacrifice de se séparer pour un temps de leurs enfants et de les envoyer voyager dans les pays étrangers. On ne peut qu’applaudir à une pareille intention et au moyen qu’ils emploient, qui néanmoins ne peut être mis en usage que par ceux qui ont une fortune considérable.

« Ces jeunes gens parcourent donc, à grands frais (non sans courir des risques) une partie du globe avec la rapidité et le coup d’œil du voyageur ; ils ramassent des particularités du local et des productions physiques ; ils amusent leur curiosité des usages et des bizarreries qu’ils rencontrent ; ils voient des hommes de toute espèce, mais ils n’en voient que l’extérieur et l’action du moment ; il ne les pratiquent pas assez longtemps, ils ne sont pas assez dans leur familiarité et dans leur confidence pour les connaître à fond ; ils n’en apprennent guère et ne peuvent (à proprement parler) en apprendre que ce qui est nécessaire pour voyager dans le pays ; ils recueillent quelques faits et il leur reste à les juger ; quant à la connaissance des hommes, elle ne peut être que médiocre, et l’expérience qu’ils se proposaient d’acquérir est aussi bornée que la résidence a été courte et que le voyage a été rapide.

« L’étude d’une histoire telle que celle dont on vient de tracer le plan est un voyage intellectuel tout autrement profitable. L’enfant que la curiosité, l’émulation, l’espoir des récompenses et des honneurs scholastiques a animé à remplir sa mémoire de ces fastes de l’univers, parvenu à la dernière classe de ses humanités, a porté ses regards sur toute la surface de la terre, non en courant et avec le coup d’œil seulement du voyageur, mais en spectateur réfléchi ; il s’est arrêté à propos dans tous les lieux qui lui ont offert des objets dignes de son attention ; il a observé le monde dans sa naissance, dans ses progrès, dans sa barbarie et dans ses perfections, dans son ensemble et dans ses détails, dans sa stérilité et dans son abondance, dans les productions de la nature et de l’industrie, dans ses déserts, dans ses villes, dans ses républiques, dans ses empires ; partout il a examiné les mœurs, les coutumes, les usages, les lois, les formes de gouvernement, les ressorts de la politique ; il a été le confident des législateurs, le scrutateur de leurs intentions ; il s’est introduit dans le cabinet des princes, des grands, des maîtres de la terre ; il a pénétré leurs desseins, leurs vues, leurs motifs les plus cachés. Ce qui fut même pendant longtemps un secret de la Providence lui a enfin été révélé. Il a vu le besoin, l’intérêt, la vertu, les vices et les passions des hommes les unir entre eux et les diviser, produire successivement les associations, les alliances, les haines, les jalousies, les trahisons, les guerres, les massacres, les conquêtes ; il a vu l’excès de l’opulence, le luxe, la dépravation des mœurs, le mépris des lois, l’abus de l’autorité et de l’anarchie détruire en peu de temps ce que la médiocrité, la vertu et le bon ordre avaient formé et maintenu pendant bien des siècles ; il a admiré la vertu dans l’infortune et méprisé le crime, malgré l’éclat des grandeurs, les richesses et les honneurs qui l’environnent.

« Citoyens, magistrats, princes, conquérants, héros, tous lui ont passé en revue ; il les a suivis pendant tout le cours de leur vie ; toutes leurs actions ont été mises dans le creuset de la censure ; après leur mort, il a assisté au tribunal impartial de la postérité, tenu la balance de ses jugements irréfragables. Ajoutons encore que, dans tous les événements, il a reconnu et adoré la main du Tout-Puissant, en le voyant exterminer tous les enfants d’Adam, les reproduire dans la postérité de Noé, régler la marche de son peuple dans le désert, ouvrir le sein de la mer et le lit du Jourdain, suspendre la course du soleil à la prière de Josué, annoncer et exécuter les révolutions des grands empires, conduire par la main Cyrus, arrêter Alexandre aux pieds du grand prêtre, châtier Héliodore, frapper Nabuchodonosor, Balthazar, Antiochus, Hérode ; enfin, après avoir tant de fois vengé de ses ennemis un peuple pendant longtemps l’objet de ses complaisances, exercer ses terribles vengeances sur ce peuple devenu ingrat, perfide et déicide, et accomplir sur lui des malédictions redites depuis tant de siècles et toujours subsistantes encore sous nos yeux.

« Quel voyage, quelque long qu’on le suppose, eût pu procurer à cet enfant des connaissances plus précieuses et plus étendues et lui acquérir plus sûrement cette expérience anticipée qui en aurait été l’objet ? Il n’eût jamais connu que des hommes de son siècle, il n’eût jamais vu qu’une petite partie du monde. Mais, dans cette autre façon de parcourir l’univers, citoyen de tous les pays, contemporain de tous les siècles, il y a acquis des connaissances et une expérience de près de six mille ans ; cependant à peine a-t-il encore atteint l’âge de l’adolescence, encore étudiant dans une dernière classe d’humanité où l’on ne se contente pas de l’occuper à traduire d’une langue dans une autre et où on lui demande de composer, de puiser dans son propre fond. Il ne sera pas (comme ceux qui n’ont étudié qu’une science de mots) réduit à entasser des mots les uns sur les autres pour former et allonger des phrases vides de sens ; il parviendra à écrire des choses, parce que sa tète en est remplie ; il a des idées, des exemples, des comparaisons, des éloges, des censures, des caractères, des portraits, des descriptions. Les applications qu’il en peut faire à la matière qu’il doit traiter se présenteront naturellement à son esprit, parce que tout a été placé dans les cases de sa mémoire, peu à peu, jour par jour, avec méthode, avec ordre, sans effort et sans confusion. Il a employé six années à meubler et à arranger ce précieux dépôt, à voir et revoir tout ce qu’il contient ; l’usage lui en est devenu familier ; il y trouve tout sous sa main ; les connaissances qu’il en a recueillies ont abrégé son enfance ; il est homme ; il connaît les hommes ; il a beaucoup vu et beaucoup retenu, vir in multis expertus cogitabit multa, et qui multa didicit enarrabit intellectum [L’homme de grande expérience a beaucoup de pensées, et celui qui a beaucoup
appris parle avec sagesse].

« Concluons donc qu’un des plus grands services que l’on puisse rendre à la nation est de perfectionner l’éducation française en l’enrichissant d’un livre élémentaire tel que celui que l’on propose, qui (s’il était distribué de concert entre six écrivains, auteurs chacun de l’un des six volumes) aurait encore l’avantage d’être achevé assez promptement pour pouvoir être employé à la précieuse éducation des nouveaux rejetons de la maison royale [l’auteur désigne ici les enfants de Louis XVI, dont le dernier, le duc de Normandie, futur Louis XVII, est né le 24 mars 1785].

« En faut-il davantage pour exciter le zèle de tout ce qu’il y a d’hommes vertueux, savants et versés dans ce genre de travail et les déterminer (d’après l’arrêt de la Cour qui en aurait fait choix) à se livrer avec empressement à la composition de cet important ouvrage ? Ils ne craindront point de captiver leur imagination et de gêner l’exercice de leur talent en s’assujettissant à calculer le nombre de phrases ou de lignes qui peuvent facilement entrer dans la mémoire des enfants ; ils s’astreindront généreusement à une forme de composition qui seule se proportionne aux facultés de l’enfance et se concilie avec les autres genres d’enseignement, et par conséquent indispensable.

« Du surplus, animés du même esprit qui inspire l’illustre Bossuet, ils s’efforceront de remplir la tâche qu’il s’était imposé et que ses autres travaux apostoliques ne lui permirent de mettre à fin. Ils s’y livreront avec d’autant plus d’ardeur que c’est un moyen de partager la gloire de ce grand homme, de s’associer à son immortalité, de servir la religion et l’État, le trône et la nation et d’acquérir des droits imprescriptibles à la reconnaissance et à la vénération du siècle présent et de la postérité ».

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