LA FRANCE PITTORESQUE
HAUTE-BRETAGNE
(Les petites seigneuries de)
(par l’abbé Guillotin de Corson)
Publié le samedi 1er octobre 2011, par Redaction
Imprimer cet article

Érudit, dont le travail est toujours la base de tous les travaux historiques et des recherches sur la Haute-Bretagne, Guillotin de Corson relate minutieusement l’histoire de chacune des petites seigneuries. Les détails y sont multiples, précis, étonnants, mêlant généalogie, histoire, et légende.

En 1590, l’ancien manoir des Landes contenait toute une garnison quand le capitaine ligueur des Coudrayes s’en empara. « La terre de Montigné (...) était une agréable résidence, bâtie à proximité de Rennes, s’élevant dans un joli paysage, entourée de verdure et d’eau. (...) On ne peut s’empêcher d’avouer que les cadets de la puissante maison de Ragunel avaient bien choisi l’emplacement de leur féodale demeure.&nsbp; »Le manoir de la seigneurie des Rochers était la demeure préférée de Mme de Sévigné en Bretagne.

Pierre Le Porc, seigneur de Larchapt, détestait son fils René : il l’envoya près de Châteaudun où deux domestiques chargés de le faire disparaître, simulèrent sa mort et le confièrent au fermier de Larchapt qui l’éleva. En 1573, l’enfant fut enlevé mystérieusement et placé comme apprenti chez un cordonnier à Genève. La Noue-Bras-de-Fer, allant chercher une paire de chaussures à Genève, fut frappé par la ressemblance entre ce jeune homme et son beau-frère. Il le prit en charge. En 1600, le Parlement reconnut enfin les droits de René et lui rendit la fortune de son père.

La Piffardière, maîtresse de la Lohière faisait dévorer les indésirables par ses chiens « grands comme des génisses&nsbp; » : rentrer dans son château sans sa permission signifiait être mangé par les chiens ou jeté dans les étangs si les animaux...

Copyright © LA FRANCE PITTORESQUE
Tous droits réservés. Reproduction interdite. N° ISSN 1768-3270.

Imprimer cet article

LA FRANCE PITTORESQUE