LA FRANCE PITTORESQUE
SAINT-ÉMILION (Histoire de)
(par J. Guadet)
Publié le samedi 24 septembre 2011, par Redaction
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« La révolution ruina Saint-Emilion en lui enlevant son organisation municipale, son chapitre et ses couvents », écrit J. Guadet dans son ouvrage publié en 1841. Avant cette date fatale, Saint-Emilion regorgeait de monuments. Son passé est exceptionnel.

On a pu y découvrir des vestiges de civilisation gallo-romaine ; un monastère du titre de Sainte-Marie-de-Fussiniac aurait été détruit par les Sarrasins. D’une manière certaine, saint Emilian se retira dans une grotte au fond d’une forêt. Rapidement entouré de compagnons, il mourut en 767. Ses disciples taillèrent le roc afin d’y creuser un oratoire qui, plus tard, devint une vaste église souterraine. L’importance religieuse s’accroissait, et en 1080, l’archevêque de Bordeaux, Goscelin, fit entrer le monastère sous son autorité. L’église souterraine fut abandonnée, et un nouvel édifice ainsi qu’un cloître furent bâtis au sommet du plateau.

Dès 1224, la ville était entourée de murailles percées de 6 portes, et protégée par de gigantesques fossés (20 à 30 pieds de profondeur, 50 à 60 de largeur). Le « Château du Roi », immense forteresse, fut bâtie par le roi de France cette même année. Tour à tour possédée par la France puis l’Angleterre, Saint-Emilion vit Edouard Ier, roi d’Angleterre, lui donner de nombreux privilèges en 1289.
J. Guadet nous donne une description minutieuse de l’organisation municipale, des élections...

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