LA FRANCE PITTORESQUE
LUCHON (Les Églises du Pays de)
(par Henry Pac)
Publié le samedi 30 juillet 2011, par Redaction
Imprimer cet article

Sur le chemin du pèlerinage de Saint-Jacques-de-Compostelle, envahi par les Maures, mais aussi important foyer gallo-romain, le canton de Luchon regorge de faits historiques. L’ouvrage d’Henry Pac retrace avec une rare précision l’histoire et l’architecture de chaque église ou chapelle de ce canton, au cours d’une véritable promenade à travers la région ; il permet à chacun de renouer avec un passé empreint de légendes.

Ainsi, en 782, une femme connaissait un accouchement difficile. La sage-femme demanda qu’on prît de l’eau bénite au bénitier de l’église, et tout se déroula alors facilement. Aventin vint au monde, et devenu adulte, se retira dans l’ermitage de Saint-Julien, d’où il prêcha la parole divine. Capturé par les Maures, il fut enfermé dans la tour de Saint-Blancat, d’où il sauta d’une hauteur de 200 mètres : ses pieds sont encore gravés dans la pierre sur laquelle il atterrit. Exaspérés, les Maures décapitèrent le jeune homme qui prit sa tête entre ses mains, pour aller s’enterrer lui-même au pied de la pierre de Saint-Blancat.

Au XIe siècle, un berger s’aperçut que le taureau de son troupeau ne paissait plus et grattait autour de cette pierre. Les villageois creusèrent, et découvrirent le corps de saint Aventin décapité ; une nuée d’abeilles s’amoncela en un gros nuage noir, et il fallut attendre l’autorisation du pape pour exhumer le corps pour que les insectes disparaissent. La dépouille fut alors transportée sur un chariot par des vaches, qui s’arrêtèrent où l’on décida de construire l’église de Saint-Aventin, au XIIe siècle. Pendant longtemps...

Copyright © LA FRANCE PITTORESQUE
Tous droits réservés. Reproduction interdite. N° ISSN 1768-3270.

Imprimer cet article

LA FRANCE PITTORESQUE