LA FRANCE PITTORESQUE
SAINT-POL-DE-LÉON. Notes
(par l’abbé G. Pondaven)
Publié le vendredi 29 juillet 2011, par Redaction
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Aujourd’hui, la ville de Saint-Pol-de-Léon, chef-lieu d’un canton qui englobe aussi sept autres communes (Île-de-Batz, Mespaul, Plouenan, Plougoulm, Roscoff, Santec et Sibiril), est une cité dynamique où la production de légumes renommés, l’élevage des chevaux bretons et l’activité touristique (pêche en mer et en rivière, école de voile, excursions...) sont les atouts économiques principaux.

Mais le superbe patrimoine architectural, que viennent aussi contempler les visiteurs (cathédrale, chapelle du Kreisker, calvaire du Champ de la Rive, fontaine de Len-ar-Gloar...), rappelle à tous que l’harmonie et la prospérité actuelles sont l’aboutissement d’un passé glorieux et mouvementé dans lequel la ferveur religieuse ne fut pas seulement un ciment social, mais le fer de lance de l’action et le facteur essentiel de la cohésion de la cité. C’est ce que nous démontre ici, archives à l’appui, l’abbé Pondaven en nous décrivant la vie intra-muros, sous l’Ancien Régime, avec les délibérations, vivantes et datées, de la communauté, à Notre-Dame de Creisquer, (discussion, le 12 novembre 1629, sur l’établissement d’un collège jésuite, ou étude de la réparation du pavé de la rue Corre, le 11 mai 1647).

L’adhésion à la vraie foi (Saint-Pol-de-Léon a pris fait et cause, au siècle précédent, pour la Ligue) est si intense que les habitants accordent 6 000 livres pour la construction de l’église et de la communauté des minimes...

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