LA FRANCE PITTORESQUE
GUISSÉNY et KERLOUAN
(par les chanoines Peyron et Abgrall)
Publié le vendredi 29 juillet 2011, par Redaction
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Infatigables explorateurs du passé du Finistère, les chanoines Peyron et Abgrall portent ici leurs pas (et leur plume) jusqu’à Guissény, aujourd’hui station balnéaire réputée, hier paroisse d’importance, dont on fait remonter la fondation à 452 (acte de 1670 concernant Salomon de Keriber), puis à Kerlouan, la « capitale du Pays pagan », si redoutée à l’époque des naufrageurs.

Avec ce talent narratif qu’on leur connaît, solidement étayé par une documentation précise et une connaissance affûtée des traditions locales, nos deux érudits évoquent ce moment où saint Sezni, arrivant d’Irlande avec ses disciples, débarque en Kerlouan où il édifie un ermitage, avant de bâtir un monastère sur le terroir de Guic-Sezni. Dès lors, la paroisse acquiert une véritable renommée qui ne fera que croître après la mort du saint homme. Dressant le panorama du territoire, les auteurs décrivent aussi la nouvelle église paroissiale (reconstruction au XVIIIe siècle, armes des Keriber et des Kersulec, statues en bois, une Pieta, un reliquaire en ébène à garniture d’argent...) et les faits importants consignés dans les registres.

Les deux chapelles - de Brendaouez, XVIIe siècle et du Cimetière, 1743 - figurent dans ce recensement, ainsi que la fontaine de Menez ar-Groaz où les mères portaient leurs enfants pour qu’ils marchent de bonne heure, mais plus étonnant encore fut ce procès qui opposa...

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