LA FRANCE PITTORESQUE
BREST et ses environs.
Son port, sa rade
(par Onésime Pradère)
Publié le vendredi 29 juillet 2011, par Redaction
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Écrivain éclectique et amoureux du passé, Onésime Pradère a publié de nombreux ouvrages (comme La Bretagne poétique ou Souvenirs des bains de mer de Saint-Malo) avant de mener à terme celui que nous présentons ici. Cet admirateur d’Émile Souvestre, le maître du roman breton au XIXe siècle, n’était pas un auteur régionaliste, tant s’en faut, mais un homme de plume qui avait le courage de ses passions : et Brest, « la ville maritime, le grand arsenal de la France » en était une. Que dirait-il s’il revenait miraculeusement aujourd’hui, plus de cent ans après la publication de ce livre, au cœur d’une cité méconnaissable, détruite en grande partie pendant la Seconde Guerre mondiale et reconstruite depuis un demi-siècle ?

Que, plus que jamais (sans doute), il est nécessaire de connaître « la vieille cité bretonne » et d’apprendre tout ce que cette ville, meurtrie par la folie des hommes, ne révèle pas nécessairement au premier regard : les mœurs des plus anciens habitants des lieux, qui se trouvaient (déjà) sur les rives de la Penfeld ; l’histoire du rocher la Rose et l’étymologie du mot « Brest » ; les nombreuses corporations brestoises et l’attaque d’une escadre anglaise par la Cordelière ; les raisons de l’intérêt manifesté par Henri IV, Richelieu, Vauban et Louis XIV pour la cité ; les corderies et l’ancien bagne et l’incroyable activité portuaire résumée ainsi par Michelet : « Brest, la pensée de Richelieu, la main de Louis XIV, la force de la France entassée au bout de la France, tout cela dans un port serré où l’on étouffe entre deux montagnes chargées d’immenses constructions. »

Grâce à Pradère, les Brestois de cette fin du XXe siècle pourront aussi déambuler dans l’arsenal où ils verront la Consulaire, fondue en 1512 par un Vénitien

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