LA FRANCE PITTORESQUE
SAINT-BRIEUC et ses plages
(par R. Garin de Lamorflan)
Publié le jeudi 28 juillet 2011, par Redaction
Imprimer cet article

Garin de Lamorflan, gentilhomme voyageur de la fin du XIXe siècle, a la plume alerte et le pas léger. Il est sensible au charme du « jardin de l’Armorique » et il parvient fort bien à nous communiquer son émotion née au contact d’une nature chatoyante et prolifique, en bordure d’océan. « E bad è béva hirio ! (Il fait bon vivre aujourd’hui) », lui lance un paysan en passant. « Cette expression poétique me frappa, note l’auteur. Je n’en pouvais plus douter, j’étais bien sur cette terre de Saint-Brieuc où chaque nom est un souvenir, où chaque pierre a sa légende et chaque tradition son culte. »

Dès lors, que faut-il préférer ici ? La ville elle-même, avec « l’énorme massif » de sa cathédrale - « la diversité de ses styles et la magnifique décoration de la chapelle du Saint-Sacrement » - les maisons curieuses de la rue Saint-Jacques, la fontaine Saint-Brieuc, ou le port du Légué, d’où partirent, en 1487, les hardis marins qui furent les premiers à pêcher la morue au large de Terre Neuve ? Ou encore « cette admirable côte de la baie de Saint-Brieuc... Langueux, Yffiniac et la presqu’île d’Hillion, Pléneuf entouré de plages charmantes...

Copyright © LA FRANCE PITTORESQUE
Tous droits réservés. Reproduction interdite. N° ISSN 1768-3270.

Imprimer cet article

LA FRANCE PITTORESQUE