LA FRANCE PITTORESQUE
COLLONGES dans la vicomté
de Turenne (La ville de)
(par Marie-Louis-Édouard Blanc)
Publié le mardi 26 juillet 2011, par Redaction
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Collonges la Rouge est un village superbe : outre l’éclat et la tonalité insolites de sa pierre, sa vieille église et la chapelle des Pénitents, ses rues pavées et ses castels, ses caves voûtées et ses escaliers de grès (rouge), le site lui-même, « au pied des vertes frondaisons des châtaigniers et en avant des belles terres couvertes de noyers », est un enchantement pour les promeneurs et les amoureux de l’histoire.

Marie-Louis-Édouard Blanc, dans son ouvrage, se fait l’écho de toute cette beauté : mais il y apporte, de surcroît, la richesse de son savoir. Avec ce guide éclairé, tous les voyageurs en ce « bas Pays de Limousin » pourront se sentir ici en terrain familier. L’origine de Collonges (écrit autrefois Colonges, de Colonia, Colonica ou Colongia et appelé aussi Leonelum) leur sera révélée ; ainsi que le Pagus Torinensis qui allait devenir la vicomté de Turenne, l’église de Collonges qui est citée dans le testament du comte de Limoges (Roger, au VIIIe siècle), le prieuré (cité au XIe siècle) et le village lui-même, « tout petit nid de pierre rouge » (XIIe siècle).

Nourri d’archives et profondément attaché à la région, l’auteur nous montre comment la localité, dont il relate l’histoire, a vécu (relativement) paisible, « par sa situation » et grâce à la protection de la ville (royale) de Brive, du château de Turenne et de la cité de Meyssac, entourée de remparts. Le prieuré de Collonges, lui aussi fortifié, jouissait de revenus importants et l’église dut sa pérennité aux soins de ses curés...

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Tous droits réservés. Reproduction interdite. N° ISSN 1768-3270.

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