LA FRANCE PITTORESQUE
FOURAS et ses environs
(par Antoine Duplais des Touches)
Publié le lundi 25 juillet 2011, par Redaction
Imprimer cet article

Le livre d’Antoine Duplais des Touches, publié après sa mort, est illustré de très nombreux dessins, plans et cartes qui, pour la plupart, émanent de l’auteur. Le lecteur bénéficie ainsi d’une vision très précise des sites étudiés mais il peut aussi percevoir la façon dont l’artiste appréhende ce qu’a été le passé de la commune. Celui-ci défend ardemment ses convictions sur les phases parfois obscures de l’histoire. Ainsi, quand il évoque la légende de la ville Blanche, cette ville qui aurait été engloutie après avoir défié César, dont le trésor fut mis à l’abri, mais dont la quasi-totalité des défenseurs furent tués ou faits prisonniers, c’est pour rendre hommage à la capacité des habitants à résister sans relâche à l’ennemi.

« En résumé, quelle que soit l’histoire de ces temps sans archives, on peut affirmer qu’il y a eu, vers le promontoire de Fouras, une grande ville des Santons (...) Qui sait si les tombes de Charras, surnommées tombes romaines, n’ont pas renfermé les cendres des derniers amis de Vercingétorix ? ». Autre fait marquant lié à la commune, l’embarquement de Napoléon pour l’île d’Aix, le 8 juillet 1815, eut lieu à Fouras. Celui-ci se fit « à dos d’hommes, ajoute la tradition populaire, car il n’y avait pas assez d’eau pour que les baleinières aient pu accoster le rivage : le marin qui porta Napoléon sur ses épaules était un nommé Baud, ancêtre d’une famille de Fouras. » « Le vaincu de Waterloo » fut acclamé par une foule...

Copyright © LA FRANCE PITTORESQUE
Tous droits réservés. Reproduction interdite. N° ISSN 1768-3270.

Imprimer cet article

LA FRANCE PITTORESQUE