LA FRANCE PITTORESQUE
COURSEULLES-SUR-MER. Ses seigneurs,
son port, ses huîtres
(par Eugène Liot)
Publié le samedi 23 juillet 2011, par Redaction
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Auteur de divers ouvrages consacrés à des cités normandes (Caen, Luc-sur-Mer et Ouistreham), Eugène Liot s’attache à faire découvrir au lecteur une charmante station balnéaire, à l’air libre et pur, dans cette région qu’il connaît si bien. Il s’adresse au simple touriste qui saura apprécier la beauté des « rives prochaines » pour y prendre un peu de calme et de repos. Citer Sainte-Beuve au début de son ouvrage (« Tout homme doit au moins se souvenir de ce qui s’est passé avant lui dans le pays qu’il habite »), lui confère un rôle didactique car pour apprécier pleinement un lieu, il convient d’en connaître l’histoire. Avec toute la rigueur d’un ancien capitaine de mobiles et juge de paix, Eugène Liot a collecté, grâce à Armand Bénet, archiviste du Calvados, de nombreux documents inédits, riches d’informations, reconstituant ainsi les événements qui ont façonné la commune.

L’auteur nous raconte que la Seulles, « rivière délicieuse et fantasque » qui décrit des courbes sinueuses et de grands crochets dans la belle campagne normande, subit, comme la Dives et l’Orne, les vents d’ouest et voit son embouchure se déplacer régulièrement vers l’est. Jusqu’en1829, le port en subira les conséquences mais sera toujours un atout pour le développement de la ville. La nécessité d’une embouchure pour établir un port naturel est telle que les habitants de la commune voisine, Grayes, avec à leur tête le curé, tentèrent en 1790, la folle aventure de détourner la Seulles vers leur village...

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Tous droits réservés. Reproduction interdite. N° ISSN 1768-3270.

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