LA FRANCE PITTORESQUE
BAUX (LES) ET CASTILLON.
Histoire des communes des Baux,
du Paradou, de Maussane et de Mouriès
(par l’abbé Louis Paulet)
Publié le samedi 23 juillet 2011, par Redaction
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Les deux clochers que possédaient Les Baux révèlent l’étendue de son territoire qui était alors divisé en deux paroisses. Celle de Saint-Vincent accueillait les habitants de la ville et celle de Saint-Martin-de-Castillon, dans la vallée, rassembla pendant des siècles ceux du Paradou, de Maussane et de Mouriès. Les cloches accompagnèrent le destin de ce pays gouverné par des seigneurs illustres aux faits d’armes exceptionnels et dont la ville fut assiégée cinq fois et prise trois fois.

Le tocsin retentissait alors en écho pour prévenir de l’arrivée de l’ennemi et inviter les habitants de la campagne à venir trouver refuge derrière les remparts de la ville, sous la protection d’un château peut-être onze fois séculaire à l’heure de sa démolition et qui avait était la première forteresse du Moyen Age dans le Midi. À l’inverse, quand la victoire était au rendez-vous, « ces populations courageuses, croyantes et jalouses de leur indépendance mêlaient au son triomphant des cloches les accents inspirés de leur liberté conservée ».

En effet, de tout temps, l’amour du sol natal poussa les seigneurs et leurs sujets à combattre, avec un succès parfois inégal, pour préserver intacte cette liberté. Après la disparition des seigneurs de Baux, les comtes de Provence, puis les rois de France de Louis XI à Louis XIII confirmèrent sans interruption les privilèges accordés par la première famille seigneuriale à tous les habitants du territoire...

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