LA FRANCE PITTORESQUE
SAINT-POUANGE.
Monographie communale
(par Alfred Morin)
Publié le samedi 23 juillet 2011, par Redaction
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« Tous les documents montrent bien, écrit Alfred Morin, que Saint-Pouange ne fut jamais, aussi loin qu’il est possible de remonter, qu’un petit village. » Et il est vrai que lorsqu’on déambule à travers son terroir dont les lieux-dits ont pour noms Les Mirbelles, Le Pont à la Bergère, L’Orme du Clos ou La Motte Joly, on a réellement l’impression de se trouver en terre de poésie.

Pourtant, ce charme et cette discrétion ne doivent pas faire illusion : même si l’existence, jadis, sur ce territoire, d’une basilique, d’un monastère et d’un hospice, semble relever davantage de la légende que de la réalité, il n’en reste pas moins que d’anciens manuscrits mentionnent l’édification, dès la fin du VIe siècle, d’un oratoire dédié à saint Marc et dans lequel fut inhumé le pieux ermite Pouange qui donna son nom au pays ; ce monument fut agrandi au XIIIe siècle et c’est son abside qui subsiste dans l’église actuelle, construite au XVIe siècle et transformée au XIXe.

D’autre part, l’histoire même du village rejoint très souvent « toute notre histoire qui se résume (ici), qui pose des jalons ». Le nom latin (Sanctus Potamius) de la localité est cité en 1153 dans une charte de l’abbaye de Montier-la-Celle et on le retrouve ensuite au fil des siècles, diversement orthographié dans de nombreux documents. Vers 1250, Thibaut V, comte de Champagne est le suzerain d’un fief de Saint-Pouange et en 1285, après le mariage de la comtesse de Champagne...

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Tous droits réservés. Reproduction interdite. N° ISSN 1768-3270.

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