LA FRANCE PITTORESQUE
SISTERON (Essai sur l’histoire
municipale de la ville de)
(par Ed. de Laplane)
Publié le jeudi 21 juillet 2011, par Redaction
Imprimer cet article

L’origine précise de la commune de Sisteron ne nous est guère connue ; sans doute faut-il y voir la continuation, après bien des désordres guerriers, du municipe romain, voire du gouvernement autonome des cités gauloises, comme ce fut le cas pour de nombreuses villes du Sud de la France, et pour Sisteron en particulier, si l’on en croit le plus ancien document des archives locales (la charte de Guillaume de Sabran, 1212) qui dit ceci : « Consulatum confirmo vobis... Item confratriam vestram confirmo (je vous confirme le consulat, de même je confirme votre communauté) ».

Cette officialisation d’un pouvoir communal préexistant étant établie, l’auteur, qui s’est plongé dans un terreau d’archives unique (il s’étend sur six siècles), retrace la destinée passionnante, liée à l’histoire même de la localité et de la région, de la municipalité de Sisteron : il décrit son état jusqu’au XIVe siècle, puis la nécessité de son renouvellement, compte tenu de l’évolution économique (aux XIVe et XVe siècles sous les comtes de Provence), avant d’évoquer les libertés publiques à la même époque, puis les obligations militaires, les statuts sur la justice, les chartes et le droit de cité.

Il convient de noter que la distinction effectuée jadis par Guillaume de Sabran entre nobles, consuls, bourgeois et peuple, pour qualifier les habitants de la ville, et la reconnaissance de leurs droits (ainsi que l’énoncé de leurs devoirs) se pérennisèrent, avec une « égalité parfaite entre tous les citoyens » et l’obligation...

Copyright © LA FRANCE PITTORESQUE
Tous droits réservés. Reproduction interdite. N° ISSN 1768-3270.

Imprimer cet article

LA FRANCE PITTORESQUE