Au lendemain de la Terreur, les échafauds à peine renversés, la réaction dansante fut soudaine et impétueuse, des bals s’organisant en tous points de la capitale et accueillant les survivants qui s’y pressaient en foule.
Le premier bal du Directoire qui ouvrit ses portes au public fut celui qui fut appelé Tivoli, magnifique jardin du fermier-général Boutin exécuté avec tous ses collègues « pour avoir mêlé de l’eau au tabac de la ferme ». Parmi les autres qui s’ouvrirent successivement, citons le bal du jardin des Capucines, fréquenté par les marchandes de modes de la rue Saint-Honoré et de la rue Neuve-des-Petits-Champs ; le Ranelagh du Bois de Boulogne, abandonné aux clercs d’huissiers et aux commis marchands...
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