LA FRANCE PITTORESQUE
12 janvier 1824 : mort de Wafflard
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Publié le jeudi 19 novembre 2009, par LA RÉDACTION
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Malgré le mystère qui préside ordinairement aux associations littéraires, il est naturel de penser que ce jeune auteur, moissonné avant le temps, entrait pour beaucoup dans la composition des ouvrages, sur lesquels son nom figure, presque toujours uni à celui d’un collaborateur.

Ces ouvrages annonçaient un talent remarquable : ils portaient l’empreinte de cet art si difficile et si peu commun, qui consiste à saisir l’expression comique sous l’élégance et l’uniformité de nos mœurs modernes. Plusieurs comédies charmantes, un Moment £ Imprudence, les Deux Ménages, le Voyage à Dieppe, le Célibataire et l’Homme marié, promettaient à notre époque un observateur exact et un peintre spirituel de plus.

En succombant à la fleur de l’âge, Wafflard a laissé sa tâche incomplète : c’est à d’autres à tenir tout ce qu’il avait promis.

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Tous droits réservés. Reproduction interdite. N° ISSN 1768-3270.

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